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LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES : UNE PANDEMIE GLOBALE CONTRE LAQUELLE IL FAUT LUTTER

Avec  l’avènement du coronavirus, les violences contre les femmes et les filles se sont exacerbées, la période de cessation d’activité l’ayant favorisée.

L’intensification des cas de violence à l’égard des femmes dans le monde est criarde.  Ainsi, avant la covid-19, 18% de femmes et de filles sur la planète âgées de 15 à 49 ans ayant eu un partenaire, avaient subi des violences physiques et ou sexuelles de la part d’un partenaire actuel ou précédent au cours des 12 derniers mois. Une situation qui aujourd’hui connait une amplification, parfois de l’ordre de 25%.

En amont de cette pandémie de violence basée sur le genre, existent des facteurs tels les stéréotypes néfastes à l’endroit des femmes et des filles. On ne sera donc pas surpris de savoir que chaque trimestre de confinement entraîne 15 millions de cas supplémentaires de violences basées sur le genre, selon les chiffres des nations-unies.

«Nous ne voulons pas que cela nous arrive mais le faisons aux autres, Pourquoi ? »   S’interroge Kwessi Aning, le Directeur de la faculté des affaires académiques et de la recherche KAIPTC. Il rajoute d’ailleurs que parfois les personnes sensées protéger les victimes se transforment en bourreaux. Le cas d’un prêtre au Kenya qui abusé et tué une  femme, une situation difficilement compréhensible.

En outre, les préjugés issus des normes socio-culturelles  véhiculent des idées telles que la femme doit être soumise à l’homme, ce qui entraine la montée de la violence.

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Pour le cas du Cameroun,

Sylvie Ndongmo de Women International League for Peace and Freedom a mentionné le contexte de crise que traverse le pays notamment avec «les attaques de Boko Haram dans la région de l’extrême nord, l’afflux des réfugiés dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua du fait de l’escalade du conflit en République centrafricaine et la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest».

Des situations qui ont pour conséquence, la flambée de la violence, d’où l’urgence de trouver des solutions à ces multiples conflits qui viennent s’ajouter aux effets négatifs du coronavirus sur les femmes et les filles.

C’est l’ensemble des points saillants énoncés lors de l’atelier consacré à la «Prévention et réponse à la violence sexiste en Afrique», organisée par le Kofi Annan International Peacekeeping Training Center (KAIPTC), Women Peace and security Institute (WPSI), WILPF Cameroon,  Glocal Youth Corner in Cameroon et le gouvernement de Suede.

Clarence YONGO

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1 Comment

  1. Alemsuh Junior

    Thank you so very much for the awareness and write-up.
    Continue to do more works of such magnitude as we put an end to this violence!

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