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ACCUSÉ DE FAIRE L’APOLOGIE DU VIOL CONJUGAL, TAYC DÉCIDE DE RÉECRIRE SA CHANSON « QUAND TU DORS »

C’est à l’occasion de la Saint Valentin que l’artiste franco-camerounais a dévoilé le titre «Quand tu dors », aussitôt les polémiques ont suivi et la chanson a été retirée des plateformes de streaming.

Ce 14 février,  Tayc, 26 ans, a publié Rooom 96, son cinquième album d’où est extrait le titre « Quand tu dors ». Ainsi est née une vive controverse autour des paroles et des séquences du clip.

Les internautes ont tôt fait d’accuser le chanteur de promouvoir le viol, car la chanson met en scène un homme qui rentre un soir, trouve sa compagne profondément endormie, s’excite, mais juge qu’il n’a pas besoin qu’elle soit consentante pour qu’il s’étanche.

«Pourquoi te le dire ? », «Pourquoi prévenir ? », « T’es tellement belle quand tu dors… Tes lèvres sont fermées mais j’entends ton appel. Je dois hanter ton sommeil. Je dois te consommer »,

chante Tayc.

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A travers les scènes et les paroles, qui les accompagnent, nombreux sont ceux qui  ont pensé que Tayc « romantisait » le viol conjugal.

Le chanteur a fait une première sortie dans laquelle il essayait de s’expliquer.

« Pour les personnes qui n’auraient pas compris le sens du titre, à aucun moment il n’est question de relation intime sans consentement. C’est un couple. Cette femme dort. Son homme rentre, la voit, la réveille et décide d’embellir la nuit »,

a-t-il tweeté avant de supprimer plus tard. Puis il est revenu sur ses déclarations

« La chanson quand tu dors fait débat raison pour laquelle je l’ai retirée temporairement. Néanmoins cette chanson reste musicalement parlant ma préférée du projet, alors je vais la réécrire comme il se doit pour moi, pour nous et pour qu’elle soit bien mieux comprise de tous et la ressortir dans quelques jours. ».

Le titre « Quand tu dors » a donc été retiré de l’album, en attendant sa réécriture.

Le viol est un acte de pénétration sexuelle commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des violences physiques pour qu’un acte soit qualifié de viol. Il suffit que la victime n’ait pas donné son consentement clair et explicite.

Chantal Mveng

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