La dame est informée que son époux viole sa fille depuis deux ans, mais refuse de le dénoncer pour cause de pauvreté.
L’adolescente aujourd’hui âgée de 16 ans est violée depuis ses 14 ans et l’histoire est connue de sa maman.
N’en pouvant plus de ce supplice, elle est allée se plaindre auprès de ses copines en vue de demander de l’aide. «Une délégation est allée dans sa cour familiale et sa mère (complice des faits) a avoué que son mari a l’habitude de violer sa fille.», dit Ariel Happy Beaussay auteur de l’alerte au sujet de ce cas social.
Malgré que la dame soit informée de la situation, elle dit être impuissante, d’ailleurs face à l’idée de déposer une plainte contre ce père incestueux, elle répond par la négative.
«Quand je suis rentré en contact avec cette dame et que j’ai suggéré que mes amies et elles devaient aller porter plainte, elle s’est mise à pleurer disant qu’elle ne veut pas que son homme soit arrêté pour ne pas que ce dernier laisse derrière le reste de ses enfants parce qu’elle manquerait de moyen de subvenir à leur besoin.», explique Ariel Happy Beaussay.
La dame vivrait dans une situation précaire et préfère sacrifier l’une de ses enfants pour que le pédocriminel continue de s’occuper des charges du ménage. Suite donc aux déclarations de la maman de la victime au sujet de son état de pauvreté ses amies l’ont laissée rentrer avec sa fille «toute désespérée ». Pour des raisons économiques elle pense ne pas pouvoir agir, une situation qui rappelle l’importance de l’autonomisation de la femme.
La scène s’est produite à Bingerville Santai dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, une alerte est lancée pour venir à l’aide à cette adolescente.
Chantal Mveng