Marlyse a passé une semaine en cellule et a payé 900 mille fca pour recouvrer la liberté.

La jeune femme d’une trentaine d’années avait reçu au hasard la somme de 450 000 fcfa dans son compte mobile money, d’une puce qu’elle  venait d’acheter. Le fait s’est produit le mois dernier dans la ville de Douala.

Elle s’était procurée de cet abonnement avec un compte enregistré au nom d’un inconnu. Un soir, elle reçoit un message dans son téléphone, lui indiquant que la somme de 450 000 fcfa venait d’être déposée dans son compte. Très étonnée, elle essaie de sonder ses  connaissances  pour savoir  si l’une d’elle lui aurait envoyé de l’argent.  Mais elle ne reçoit que des réponses négatives, nous raconte notre source.

Trente minutes après la transaction, elle reçoit le coup de fil d’une dame. Celle-ci la supplie, précisant avoir confondu les chiffres du numéro de téléphone du destinataire.  Au bout du fil, Marlyse avoue avoir reçu de l’argent mais refuse de le retourner au propriétaire. «Pourtant, elle (expéditrice) lui avait même proposé de lui laisser 50 000f sur cet argent. Elle a dit qu’elle a vu le njorh. Voilà qu’elle paye le prix», déclare un membre de la famille de Marlyse.

D’après la source, Marlyse a essayé de récupérer cet argent  à la direction de son opérateur, mais le retrait était impossible puisque le compte n’était pas enregistré en son nom. Avec l’aide de son conjoint elle s’est rendue à Ndokoti et certaines personnes véreuses l’ont aidée à faire le retrait. Cependant, elle n’a reçu que la moitié de la somme. «Elle est allée à Ndokoti, les gars l’ont aidée à faire le retrait  et ils ont  enlevé leur part. Voilà qu’on a fini par l’arrêter et elle a fait des prêts partout pour payer le double de l’argent qu’elle avait reçu dans son compte», affirme la source.

La propriétaire avait donc  porté plainte et les enquêtes ont permis de mettre la main sur cette femme, ainsi que les personnes qui l’ont aidée a faire cette transaction. C’est ainsi  qu’elle  se retrouve en cellule et finit par payer le double de cet argent qu’elle voulait gagner frauduleusement.

Rachèle KANOU