La maladie mentale ou physique, source de peine et de frustration pour des milliers de femmes, se prévient et guérit par la simple bonne hygiène de vie.
Le bien-être, des femmes et des êtres humains en général dépend en grande partie d’eux-mêmes. En adoptant une hygiène de vie appropriée en effet, l’épanouissement dont la femme a besoin pour impacter son environnement et poser sa pierre à l’édifice du développement, devient assidu.
Le Dr Djeumo Aimé, médecin et directeur de la clinique Vitaliac Santé explique que l’hygiène de vie est un pilier de bien-être. L’hygiène de vie renvoie à « L’ensemble des mesures destinées à préserver et à promouvoir la santé et le bien-être dans la vie d’un individu», elle agit à cet effet comme un médicament préventif et curatif contre des maladies et la mort précoce. Ces mesures sont nombreuses.
Propreté et alimentation
Selon le spécialiste, l’insalubrité de l’environnement (maison, chambre…) est source de stress, alors que la propreté booste le mental. « Un environnement propre, ayant une bonne odeur procure un effet apaisant. Mais un environnement mal rangé et sale favorise une baisse de productivité et augmente le stress au travail et à la maison », indique l’orateur.
Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) démontre par ailleurs qu’un environnement propre « réduit de 25% le risque des maladies transmissibles ». L’alimentation peut être utilisée comme un médicament pour prévenir certaines maladies. On parle alors d’«alicament» pour désigner cette alimentation préventive contre ces maladies à l’instar de la constipation qu’on prévient en consommant régulièrement des légumes et fruits, ou même encore l’hypertension.
Le risque de décès lié au mauvais sommeil, l’importance de l’activité physique
Le bon sommeil englobe la quantité et la qualité du sommeil. La faible quantité du sommeil peut notamment entraîner une mort précoce. « Dormir moins de cinq heures par nuit augmente de 15% le risque de décès prématuré et de 40 % le développement au moins de deux maladies chroniques potentiellement mortelles », indique Dr Djeumo Aimé qui précise également l’influence du sommeil sur l’humeur, la concentration dans les activités et la vigilance.
Pour se sentir bien, il est également important de bouger. C’est l’activité physique qui englobe les différents types de sport, mais aussi la simple marche. Le promoteur de Vitaliac explique que l’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété et augmente les performances sexuelles. Son importance est telle que l’OMS suggère 30 minutes de marche rapide cinq jours sur sept.
Oxygénothérapie, détente, pensée positive, rire
L’oxygénothérapie est l’exercice qui consiste en une profonde respiration, permettant ainsi l’oxygénation des cellules du corps, favorable à une bonne circulation sanguine et à la libération de l’énergie. Il est ainsi conseillé de pratiquer l’oxygénation au moins trois fois par jour. On ne peut se passer des situations difficiles, auxquelles on se sent parfois impuissant. Sombrer dans l’anxiété n’est pas la solution. Il faut savoir lâcher prise pour un moment, c’est-à-dire se détendre, c’est une sorte de congé que l’on prend soi-même et qui fait du bien à l’organisme. Il faut avoir la conviction que tout ira bien : c’est la pensée positive qui booste le mental et évite la dépression. En outre, il faut manifester cette pensée positive par le rire, surtout que le rire est un excellent médicament contre les maladies autant physiques que mentales, d’où l’existence de la Rigologie « science qui permet de soigner par le rire ».
Le Dr Aimé Djeumo a édifié les femmes par rapport à leur responsabilité sur leur santé et bien-être à la 7e édition de Nyango d’impact. L’évènement, initiative de Pan african leadership and entrepreneurship foundation du Cabinet Go Ahead Africa dirigé par le coach et formateur en leadership Roland Kwemain, s’est tenue à Douala le samedi 11 mai 2024, et a édifié des dizaines de femmes participantes. »C’était une journée très enrichissante, les intervenants nous ont appris comment gérer notre quotidien pour nous sentir bien et éviter certaines maladies. On n’a également appris comment gérer nos émotions et c’est capital, parce que celui qui sait gérer ses émotions sait gérer sa vie », dit Marcelline Moukoko, coach de Yoga, participante au programme. Micheline Loretta, une autre participante dit également être ravie de ce qu’elle a elle-même le « pouvoir de se sentir bien ». Axée sur la santé mentale et la gestion des émotions et du stress, l’édition 7 de Nyango d’impact suit ainsi sa mission de « bâtir des femmes de valeurs et impactables», d’où son slogan «Une femme de valeur pour un monde meilleur».
Chanelle NDENGBE