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ALICE BEBBE KOKO : L’ÉCRIVAINE FAIT LE DOULOUREUX RÉCIT D’UN MAUVAIS MARIAGE

Victime d’un mariage échoué, Alice Bebbe Koko interpelle la jeune fille dans son livre.

L’œuvre autobiographique d’Alice Koko dédicacée le 17 avril 2021 s’intitule «L’ombre d’une lumière éclosive». L’ouvrage paru aux éditions DU MIDI, traite de la déchirure psychologique et morale des personnes affaiblies par les divorces et les déceptions amoureuses.

Le premier livre de l’auteure est une thérapie efficace pour les douleurs causées par l’amour.  Alice Koko affirme avoir été victime d’un mauvais mariage. Violence, marginalisation, mépris sont des maux qu’elle a subis dans son foyer. Elle croyait  pourtant avoir trouvé le bonheur.

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Marié à un homme nanti, l’écrivaine représentée dans son ouvrage par Agatha B,  n’a pas eu le temps de savourer l’amour qu’elle pensait avoir trouvé. Plus les jours s’écoulaient, elle voyait son futur s’assombrir.  L’homme qu’elle avait épousée s’est transformé en  infidèle chronique, violent et insolant. Il découchait régulièrement et sa  femme n’avait pas droit aux justificatifs.

«Je ne travaillais plus et JD ne dormait presque plus à la maison, il revenait pour se changer tous les matins et se rendre à son travail. On le voyait faire des emplettes avec sa maîtresse tandis qu’il n’y avait rien à manger», relate Alice Koko.  L’homme ne payait plus le loyer  et le bailleur était contraint de mettre Alice et ses deux enfants à la porte. Elles vont se réfugier dans une petite maison inhabitée appartenant  à une connaissance de la famille.

«Me voici donc abandonnée dans cette maison hantée comme une veuve. Je passais les nuits entières à pleurer et mes joues ruisselaient toujours de larmes. Personne ne pouvait me consoler. Ceux de ma belle-famille à qui je recourrais, me traitaient en ennemie», relate-elle, avant d’ajouter, «Accablée de misère et du pire esclavage, je retournais vivre chez mes parents, emmenant avec moi mes deux filles. Mais très vite, avant même d’avoir trouvé où me fixer, le démon de le souffrance, me poursuivant avec détermination, me rejoignit en me coinçant dans une impasse. J’ignorais alors que j’étais enceinte».

Dans l’ouvrage, l’écrivaine ressasse cette page sombre de sa vie, déplore le manque de  remord des conjoints, le vide causé par l’absence d’affection d’un parent. Rien de plus normal que d’utiliser l’hyperbole pour appuyer  les scènes de misère aidant à décrire la situation douloureuse.

«Ma douleur était grande, si grande, tellement grande. J’étais anéantie», dit-elle. Mais sur le chemin de la misère elle  dit avoir trouvé la paix dans le seigneur.

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Sauvée par la prière …

Plusieurs années de cauchemar sont derrière Alice Bebbe. Aujourd’hui elle  se considère comme l’élue de Dieu. Elle s’est introduite dans les églises dites de réveil  grâce à l’intermédiaire d’une amie chrétienne. Un chemin qu’elle suit jusqu’à nos jours

«A peine cinq ans de mariage, je commençais sincèrement à me poser la question de savoir si JD  est mon véritable mari. Est-ce que lui et moi sommes devenus une chair ? Pourquoi me fait-il autant mal ? Dès lors, j’épluchais la parole de DIEU mais j’écumais surtout les versets bibliques ayant trait au mariage … je m’étais donnée corps et âme à l’étude de la Bible».

«L’ombre d’une lumière éclosive »,  accroche le lecteur à travers  une inspiration purement biblique par référence aux textes sacrés.

A un moment,  le calme, l’amour et la tranquillité régnaient dans le foyer.  Elle a pu amener son mari à l’Eglise mais il n’avait jamais renoncé à sa vie de débauche, jusqu’à ce qu’ils se séparent.

Forgée par les difficultés de la vie

Dieu fut son aide et aujourd’hui, Alice invite les jeunes filles  à mieux  se préparer pour la vie en couple. Savoir faire le choix du conjoint pour espérer un mariage réussi,  remettant tout dans les mains de Dieu.

Alice Bebbe Koko est titulaire d’une  licence professionnelle  en gestion des ressources humaines. Elle Prépare un master professionnel dans la même filière.

Femme politique et militante du PCRN, elle dit avoir été inspirée par Dieu. Elle avait  participé aux élections régionales dans le Wouri. Une belle expérience selon elle.

Jeannine Y (stagiaire)

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