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ASSASSINAT D’UNE CAMEROUNAISE DE LA DIASPORA : LA FAMILLE RECLAME QUE LUMIERE SOIT FAITE SUR LA MORT DE MARIE FLORENCE KWADITH

Alors qu’elle était au Cameroun pour assister aux obsèques de sa sœur cadette, Marie Florence Kwadith a été retrouvée morte le lundi 20 février 2023, dans des circonstances que sa famille veut élucider.

La dépouille de cette sexagénaire a été découverte sur l’axe Yaoundé-Nsimalen,  elle gisait dans une mare de sang, le corps tailladé visiblement avec une arme blanche. Le constat de la découverte macabre a été fait par les éléments de la brigade de Bikok.

« Nous avons perdu le contact avec elle à 21h samedi dernier, lorsqu’elle a échangé avec sa petite sœur directe, elle était à son hôtel en effet, elle n’a pas parlé d’un rendez-vous, qu’elle sortirait ou quoique ce soit, donc après ça on n’a plus eu de nouvelle. Elle était sensée venir à Douala le lundi pour faire quelques achats complémentaires et partir à Paris le mardi, donc aujourd’hui. »,

déclare une source familiale.

La famille, sous le choc, est surprise par ce drame car dit-elle, Marie Florence ne sortait jamais  seule lorsqu’elle se trouvait au Cameroun, d’ailleurs elle ne conduisait pas ici, mais préférait avoir quelqu’un pour l’accompagner durant son séjour. Comment est-elle donc sortie de l’hôtel Le Député où elle logeait ? Là se trouve la grande question.

« Dans la journée de dimanche, elle n’était en contact avec personne et vers 16h, sa petite sœur directe lui a fait un message qui n’a pas été ouvert, donc c’est vers 22h le dimanche que l’un de leurs amis d’enfance …  a vu la première photo de sa tête dans un forum où l’on disait que cette femme aurait été retrouvée morte. » ;

dit notre source pour qui d’ailleurs, la défunte n’avait pas d’ennemi connu.

« C’est vrai qu’il y  avait une affaire de terrain, un conflit mais qui avait été résolu depuis. D’ailleurs elle comptait lancer le chantier cette année pour faire un immeuble ».

Marie Florence Kwadith vivait en France depuis de longues années, cette mère de 4 enfants était infirmière de formation, venait de temps à autres au Cameroun. Elle comptait revenir s’installer dès que l’âge de la retraite allait sonner. « C’est pour cela qu’elle voulait déjà commencer un certain nombre d’investissements », d’après notre source.

Elle était la sœur du président national du mouvement des Franckistes, Mohamed Rahim Noumeu, mais sa famille ne voit aucun lien entre l’idéologie de succession à la tête du pouvoir au Cameroun et cet assassinat présumé. La dépouille de Marie Florence est pour l’heure retenue pour besoin d’enquête.

Chantal Mveng    

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