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ATTAQUE MEURTRIÈRE D’EKONDO-TITI : ON COMPTE DÉSORMAIS 5 MORTS, 7 BLESSÉS DONT 1 CAS GRAVE

Le bilan de l’attaque meurtrière du lycée bilingue d’Ekondo-titi a été revu à la hausse.

On est passé de 4 morts enregistrés le jour du drame à 5 morts et 7 blessés dont 1 cas grave, selon un communiqué du ministère camerounais de la défense.

Dans cette note rendue publique ce weekend, le chef de division de la communication au ministère de la défense, le capitaine de vaisseau  Cyrile Serge Atonfack , affirme qu’une dizaine d’assaillants sécessionistes habillés en tenue militaire et munis d’armes à feu  ont assailli le lycée bilingue d’Ekondo-titi  et ont tué ces enfants âgés de 12 à 17 ans, ainsi que leur enseignante de français.

Ce communiqué fait savoir que ces aissaillants ont ouvert

«un feu nourri et aveugle en direction des salles de classe où se trouvaient élèves et enseignants avant d’actionner un engin explosif improvisé».

En effet, dans la matinée du jeudi 25 novembre 2021, le lycée bilingue d’Ekondo-titi dans le département du Ndian région du sud-ouest a eu la visite de groupes armés. Ils ont fait irruption dans cette école et ont ouvert le feu dans une classe où la jeune enseignante tuée donnait cours de français.  C’est ainsi que 5 élèves vont également être tués et 7 autres blessés dont un cas grave a été placé sous soins intensifs à l’hôpital régional de Limbé.

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Seulement après ce forfait, ces assaillants vont prendre la poudre d’escampette et s’échapper par la broussaille, nous renseigne le communiqué.

«La réaction du 812ème peloton de gendarmerie de garde à proximité n’a malheureusement pas permis de mettre la main sur les assaillants qui ont rapidement fondu dans la broussaille»

peut-on lire. Il précise également que

«les opérations de ratissage continuent sur le terrain pour retrouver les assaillants qui selon les premiers renseignements appartiendraient à un groupuscule de terroristes aux ordres d’un certain général par ailleurs déjà responsable des enlèvements et des séquestrations de quelques délégués départementaux du Ndian le 15 juin dernier et du meurtre du délégué départemental du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire».

Rappelons que la crise anglophone dure depuis 2016. Les femmes et les enfants demeurent les premières victimes de ce conflit entre groupes armés séparatistes et l’armée camerounaise.

Rachèle KANOU

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