CAMI S’INVESTIT DANS LA PROMOTION DE L’HARMONIE FAMILIALE À L’ÈRE D’INTERNET

La multinationale a organisé une sensibilisation qui a mis à nu les pièges d’internet pour les familles et éveillé les consciences des parents et enfants. 

Du 15 au 16 mai 2024, mineurs et parents ont été sensibilisés sur l’usage responsable d’internet en famille. La sensibilisation pour laquelle Griote est partenaire technique a dévoilé les avantages mais aussi les pièges d’internet et leurs effets déstabilisateurs sur les familles, tout en divulguant la ligne de conduite pour une famille imperméable au mauvais côté du Web.

Cette initiative a coïncidé avec la journée internationale de la famille célébrée le 15 mai dernier. Aussi le 15 mai 2025, ce sont les enfants qui se sont réunis au siège de Cami à Bonaberi, afin de suivre l’oratoire des panélistes, dont dame Clarence Yongo, la journaliste et promotrice du Web Media pour femmes et enfants Griote, par ailleurs spécialiste des contenus, le medécin sexologue Yogo Ngongang et le pédopsychologue clinicien Marius Tchassep. Le même trio s’est retrouvé le 16 mai avec les parents des enfants de la veille pour édifier sur le même thème qu’est «Usage responsable d’internet en famille ». Tour à tour étaient exposées les bonnes et mauvaises pratiques sur internet, les conséquences sur la santé et le bien-être.

www.griote.tv

Alerte sur la cyberviolence, les enfants victimes et bourreaux

La cyberviolence est un phénomène récurrent sur internet, selon ce qu’a expliqué dame Clarence Yongo. Via le cyberespace, les mineurs sont arnaqués, harcelés et violés en présentiel, sans qu’ils ne voient rien venir. A tout ceci, il faut ajouter la corruption des bonnes mœurs, forme subtile de violence sur les mineurs. Certains adolescents se recrutent sur internet pour se retrouver dans ce qu’on appelle «system appart », lieu à l’écart où ils sont soumis à l’alcool, la drogue, le tabac et même le sexe.

Par ailleurs, les jeunes enfants peuvent aussi être leurs propres bourreaux. Le mineur peut faire violence sur lui-même dans la mesure où son contenu sur internet est dénué de pudeur. Par ce type de contenus, le jeune qui pense profiter de son adolescence n’aura que ses yeux pour pleurer. Car les contenus lorsqu’ils sont publiés sur internet ne s’effacent pas, même s’ils sont supprimés, parce que dit la spécialiste « les métadonnées ne disparaissent pas ». Avec des exemples pratiques de personnes qui ont perdu leur emploi, leurs opportunités parce qu’elles étaient apparues à moitié nue sur la toile, il a été démontré aux jeunes que de tels comportements irresponsables compromettent leur future carrière.

www.griote.tv

Les écrans et le risque sur la santé et l’intelligence

Un autre problème identifié chez les enfants concerne l’accrochage aux écrans. Dans une salle d’environ 60 mineurs, tous révèlent être en contact permanent avec les écrans, qu’il s’agisse du téléviseur, du smartphone, tablette ou jeux vidéos. Mais si les écrans ne sont pas problématiques en eux-mêmes, l’intérêt qu’on leur accorde l’est par contre. C’est que laisse entendre le Dr Yoyo Ngongang en expliquant les dangers liés à la fixation sur les écrans. Des explications du médecin, on retient entre autres, le changement du rythme cardiaque. Il intervient au fur et à mesure que le regard est focalisé sur l’écran, d’où le sursaut lorsqu’on appelle ou touche quelqu’un qui visionne profondément. «Plus le regard est concentré sur l’écran, plus le rythme cardiaque change. Et quand le rythme cardiaque change, le cœur est en danger », informe le médecin.

Autre élément énoncé par le médecin, lorsqu’on accorde de l’énergie à l’écran, le cerveau s’y habitue et ne s’arrime pas lorsqu’on veut subitement passer à autre chose comme les études. C’est ce qui provoque le sommeil lorsqu’il faut étudier alors qu’un enfant a passé les heures précédentes à visionner, une situation qui affecte les capacités intellectuelles de l’apprenant.

www.griote.tv

Rigueur et intimité parent-enfant, nécessitées pour l’encadrement à l’ère d’internet

Face à tous les dangers qui guettent leurs enfants, la responsabilité des parents est énorme. La régulation de l’usage d’internet est indispensable. Selon le pédo-psychologue Marius Tchassep, trois points de fragilité sont soulevés dans la relation «parent-enfant et écrans à l’ère du web ». Il s’agit de « la durée passée en contact avec l’écran, le moment de la journée choisi pour être face à l’écran et les contenus auxquels sont exposés les enfants en lien avec l’âge (violence, les valeurs socio-culturelles et éthiques)». Il est également important de respecter la règlementation en vigueur relative à l’âge requis pour créer un compte sur internet. Selon cette règle, les moins de 13 ans n’ont pas droit aux réseaux sociaux par exemple.

Un autre point essentiel est l’intimité parent-enfant. Pour que cette intimité soit, il faut au préalable que les parents connaissent leurs enfants, de leurs plats préférés à leurs craintes. Ceci passe aussi par la communication. Pour ceci, les parents qui ne sont non plus irréprochables concernant utilisation des écrans, doivent accorder moins d’énergie au cyberspace et plus de temps à la qualité des moments qu’ils passent avec leurs enfants. Le psychologue pour enfants a alors énoncé des prétextes de dialogues en famille, qui sont les moments de repas, du sport en famille, pendant les tâches ménagères, les moments d’études, de prières et de méditations. Ce sont des espaces d’opportunités de communication qui vont renforcer les liens familiaux, les échanges et conseils pour permettre d’esquiver les pièges d’internet afin d’en favoriser le bon usage.

Ce moment de sensibilisation assez interactif n’a pas laissé les participants indifférents. Parents comme enfants ont témoigné de l’impact du programme. «J’ai surtout compris qu’il faut désormais limiter le temps passé sur les écrans, car ça affecte le corps humain et réduit les capacités à l’école», dit Ntamag Mahop Owona, élève en classe de Lower sixth au collège Marie-Albert. « J’ai retenu qu’il faut éviter de se filmer nu ou à moitié nu parce que si ça se retrouve sur internet, ça peut détruire notre avenir même si on efface après », retient Youdom Tamo de la classe de 4e au collège Nguessom Charles. « Je suis sortie d’ici avec beaucoup d’informations par rapport à nous-mêmes et aussi par rapport à nos enfants. Je salue vraiment cette initiative qui est salvatrice pour la stabilité de nos familles à l’ère des réseaux sociaux », déclare sieur Daniel Dikoume. C’est pareil pour dame Virginie Meleba. «Au sortir d’ici, on ne peut que se sentir mieux. Car ces informations nous font comprendre qu’on est parfois à l’origine de l’échec de nos enfants, et par conséquent il faut rectifier le tir».

C’était donc de belles journées d’édifications et d’échanges libres à Cami, que plusieurs participants sollicitent à nouveau.

Chanelle NDENGBE

www.griote.tv
Les panélistes et la responsable de l’événement chez Cami
www.griote.tv
Petite détente
www.griote.tv
Photo de famille avec les parents

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!
Top