Le championnat d’Afrique de volley-ball qui s’est achevé ce 19 septembre 2021 à Kigali au Rwanda a vu le sacre des lionnes indomptables du Cameroun.
Les filles de Jean René Akono après avoir survolé la compétition en passant le cap des poules et de la demi-finale sans concéder le moindre set ont triomphé de leurs homologues kenyanes lors de la finale qui s’est jouée hier à la Kigali Aréna.
Les deux équipes qui se connaissent bien et dont la rivalité se tisse au fil des éditions ont fait l’affiche des finales des deux dernières éditions de la compétition. Et, comme en 2017 et 2019, les Harambees stars du Kenya se sont s’inclinées face à des lionnes indomptables bien déterminées à prolonger le bail de leur règne sur le toit du volley-ball africain.
Une victoire méritée du Cameroun mais obtenue dans la douleur. Après avoir difficilement remporté les deux premiers sets, les coéquipières de Christelle Nana ont péché par suffisance en laissant les kenyanes remporter sans difficulté la troisième manche avant de prendre le dessus in extremis lors du quatrième set.
Plus de frayeur que de mal puisque le Cameroun s’arroge le sacre et réalise un triplé historique dans son parcours, en plus de sa qualification pour le championnat du monde qui se tiendra du 26 août au 11 septembre en terre hollandaise. Pour ce rendez-vous de l’Elite mondiale du volley Ball, le Cameroun et le Kenya auront la lourde responsabilité de représenter le continent africain.
Mais il faut dire que cette victoire arrive dans la douleur sans prime olympique ni de l’eau à boire durant les entraînements. Révélations lâchées par l’entraîneur après ce troisième titre.
Le Championnat de toutes les frayeurs
Si tout s’est bien déroulé pour les volleyeuses camerounaises, on ne peut pas en dire de même pour les organisateurs rwandais du tournoi. En effet, la plus grande compétition africaine a failli être annulée par la Fédération Internationale de Volley Ball après que le Rwanda a aligné quatre joueuses brésiliennes au mépris du règlement en vigueur. Au bout d’âpres négociations, la compétition est allée finalement jusqu’au bout après deux jours d’interruption.
John Matou