L’élève Djè Bi Djè Innocent âgé de 14 ans avant de se pendre, a laissé une lettre dans laquelle il dit ne pas vouloir faire la prison après son exclusion du centre d’examen.
Il avait été pris avec un téléphone la veille en salle d’examen et exclu par les examinateurs. Lorsqu’il est revenu le deuxième jour de l’examen, il a été interdit d’accès en salle et il a préféré se donner la mort. La scène tragique s’est produite derrière la clôture du lycée Moderne BAD de Gohitafla dans le centre ouest du pays.
Les gendarmes se sont rendus sur les lieux où l’élève s’est pendu avec un infirmier du CSU de Gohitafla , et ont découvert sur place, deux bouts de feuilles sur lesquels, Djè Bi Djè Innocent donnaient les motivations de son suicide.
«En effet, selon les renseignements recueillis auprès du DREN, après avoir été pris avec un téléphone portable lors de la première journée de la composition de l’examen du BEPC, un élève a été expulsé ce jour de la salle de composition. Mécontent d’être empêché de continuer la composition, il se donne la mort par pendaison derrière la clôture du lycée en laissant un message écrit sur deux bouts de papier», a précisé, le procès verbal de constat de la Gendarmerie reporté par le site d’information Afrikmag.
Pour cette session 2020/2021 du BEPC, la mort de cet élève exclu de la salle de composition pour fraude, venait s’ajouter à d’autres irrégularités observées pendant cet examen.
L’épreuve de sciences physiques au BEPC a également été reprise ce 16 juin. Une décision prise par le ministre et annoncée par la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga-Dosso. En effet, pendant les évaluations du premier jour, les candidats et les examinateurs ont constaté qu’il y avait des parties de cette épreuve qui n’avaient pas été enseignées dans le programme de l’année scolaire mais qui y figuraient. Ce qui a contraint la direction des examens à reprendre cette épreuve.
Rachèle KANOU