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JOURNÉE DE L’ENFANT AFRICAIN : UNE TRENTAINE DE CAS DE VIOLS SUR MINEURS AVEC MEURTRES OU GROSSESSES RÉPERTORIÉE PAR GRIOTE EN 17 MOIS AU CAMEROUN

Ce sont les enfants des deux sexes qui ont été  violés, sodomisés, tués et des filles mises  enceintes par leurs bourreaux.

Entre janvier 2020 et mai 2021, nous avons répertorié au moins 30 cas d’abus sur les enfants âgés entre 3 et 13 ans. Il s’agit  des cas renseignés à notre rédaction par les proches de la famille des victimes et d’autres pris sur les réseaux sociaux et pour lesquels, nous avons mené des investigations.

Des cas de viol impliquant des hommes en tenue…

Le dernier cas en date, est celui enregistré  à Babadjou dans les Bamboutos à l’Ouest du Cameroun.  Un gendarme du nom de Biwolé a récemment  violé une fille de 12 ans à l’intérieur de la brigade de ladite localité.  La scène s’est déroulée le 31 mai 2021. Aux dernières nouvelles, ce gendarme pédocriminel séjourne à la prison de Bafoussam.

Un fait qui rappelle celui du soir  du 31 décembre 2020 où la petite Raissa avait été violée par  un policier  du nom Remy Eba’a Ngomo  à Ntui, alors qu’elle revenait d’une veillée de prière avec son camarade. sans oublié celui de Badjoun à l’ouest où un policier à violé une adolescente enceinte prétextant lui réclamer ses pièces d’identité.

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Viol, sodomie avec meurtre et trafic d’organes…

Toujours dans  la  localité de Babadjou, deux enfants âgés de 5  et 7 ans avaient été violés et tués  par des personnes  dont l’identité est  restée  inconnue jusqu’à nos jours. C’était le 15 avril 2021 aux environs de 11h, au quartier Bamelo lieu-dit Djibouti.

A Nkoteng, c’est le cas de la  petite Nga Francine âgée de 8 ans élève en classe de CM1 à l’école publique Camsuco du quartier Camp-nangah,  qui, en allant  s’approvisionner en eau potable à la source, a été violée, sodomisée et  assassinée.  Ses yeux et son cœur ont été enlevés et emportés par des personnes  qui jusqu’ici n’ont pas été arrêtées.

A Bafousam en Octobre 2020, c’est un homme qui après avoir  chassé sa femme du foyer, a transformé sa fille en objet sexuel. Puis, un jour, après l’avoir copieusement bastonnée, l’accusant d’avoir dérobé ses 200f, il l’a violée jusqu’à ce que mort s’en suive. Et à Douala, nous avons le cas d’une gamine de 3 ans violée à mort par l’employeur de sa maman.

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Violence physique…

L’on se souvient encore du petit Joachim Kumdem victime de violence  au quartier Mboko dans l’arrondissement de Douala 3ème.  Un cas découvert sur les réseaux. Une vidéo avec un enfant maltraité ,  tourmenté, et torturé dans un fut avait faire le tour des réseaux sociaux, ce cas avait été traité par les services sociaux de la ville.

Au quartier Bépanda dans le 5 ème arrondissement de la ville de Douala, deux parents ont été  traînés en justice, accusés de maltraitance sur leurs enfants de 3 et 8 ans. Ils infligeaient des punitions corporelles inhumaines à leurs petits. Les enfants en question portaient des marques de coups de fouets sur l’ensemble de leur corps chétif.

Il faut dire que les enfants  sont de plus en plus exposés à diverses  formes d’abus au cameroun.

Avec la crise anglophone qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis près de 5 ans, les enfants payent le lourd tribut des affres de cette guerre. Le massacre de Ngarbuh et celui de kumba en disent long.

Des enfants tués, sexuellement abusés, interdits d’aller à l’école. En tout cas ce droit à l’éducation semble ne plus exister dans cette partie du pays. Des centaines d’écoles ont été incendiées et d’autres fermées. Plusieurs enfants ont été contraints d’abandonner leur éducation scolaire.

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Jour de deuil national massacre de Kumbq

«Protéger chaque enfant contre la violence, l’exploitation, les négligences et les abus : une priorité pour le gouvernement camerounais», thème de la 31ème journée de l’enfant africain.

La journée  de l’enfant africain est célébrée chaque année en souvenir du 16 juin 1976. C’est un jour où des milliers d’élèves Sud-africains sont descendus dans la rue pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation et exiger que soit respecté leur droit à recevoir un enseignement dans leur propre langue. Des centaines de jeunes garçons et filles ont été abattus par le pouvoir de l’apartheid et pendant les quinze jours de manifestation qui ont suivi, plus d’une centaine de personnes a été tuée et plus d’un millier blessé.

Malgré l’institution de cette journée qui se célèbre depuis 1991 avec diverses thématiques,  la situation des enfants  reste préoccupante.

Rachèle KANOU

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