La petite Aïcha a succombé dans le domicile parental à la suite des violences à elle infligées par son papa.
De sources bien introduites, le nommé Christian, conducteur de moto taxi dans la ville de Bafoussam a, dans un premier temps accusé la fillette de lui avoir dérobé une somme de 200Fcfa. Il va alors bastonner, des heures durant, la petite Aïcha dans la nuit du mercredi 14 octobre 2020. La scène s’est déroulée au quartier Toungan à Bafoussam.
«Il bastonne l’enfant et la pénètre avec les douleurs », fulmine une femme, témoin de la scène. Alertés par ses cris de détresse, des voisins accourus à la rescousse de la victime vont être stoppés dans leur élan salvateur par le présumé pédocriminel armé d’une machette. C’est seulement au petit matin de jeudi, d’après les témoignages, que la petite Aïcha va être extirpée des griffes de son tortionnaire de père, malheureusement trop tard, car elle rendra l’âme quelques instants après dans d’atroces douleurs.
Face à cette tragédie, des riverains indignés se sont rués sur le présumé assassin de la petite Aïcha avec l’intention d’en découdre avec lui. Ce dernier n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de maintien de l’ordre. Selon un premier constat, la petite a non seulement reçu de violents coups de fouet, mais aurait par ailleurs subi une agression sexuelle.
Notons que Christian, le présumé assassin, violeur et père de la petite Aicha, vivait seul avec ses trois enfants. Il est séparé de leur maman il y a cela 3 ans et Aïcha était élève en classe de 5ème au Lycée bilingue de Toungan, première enfant de cette famille. Son bourreau de père médite actuellement son sort dans les geôles de la police judiciaire de la ville où une enquête a été ouverte.
Faut-il le rappeler, les cas de violences et d’agressions sexuelles sur adolescentes s’accentuent au Cameroun et « près de 90% de ces situations de violences ont été commises dans le cercle familial, ou amical, par des gens qui sont proches de ces enfants », selon les associations de défense des droits des enfants et les avocats. Il y a moins d’une semaine, www.griote.tv, relayait le cas d’une petite fille de 6 ans violée par l’ami de son papa à Nkonsamba et celui d’une femme qui demandait de l’aide pour soigner sa fillette de 3 ans violée par le patron.
En 2014, l’UNICEF, à l’occasion de la journée internationale de la fille, avait annoncé que «60 adolescentes sur 100 au Cameroun», sont touchées par les violences sexuelles.
Rachèle KANOU
Vraiment c terrible il faut tout faire pour stopper sa