La petite souffre de fortes douleurs et elle ne cesse de saigner.
Une plainte a été déposée contre le présumé pédocriminel. La maman de l’enfant, une veuve, manque de moyen non seulement pour les soins médicaux mais aussi pour suivre cette affaire en justice.
C’est l’histoire de celle que nous nommerons Marie pour avoir requis l’anonymat. Elle était femme de ménage chez ce monsieur qu’elle accuse d’avoir violé son enfant. Un travail qu’elle a obtenu lorsqu’elle est arrivée dans la ville de Douala. Marie venait de Dschang à l’Ouest du Cameroun où elle a été chassée par sa belle-famille après la mort de son époux.
«Elle est arrivée à douala comme ménagère pour travailler chez une dame à qui, on l’a recommandée, elle a pris une chambre proche de son travail. Lorsqu’elle a commencé à travailler elle y allait avec sa fille de 3 ans qu’elle ne pouvait pas laisser seule à la maison», nous relate la source.
Marie était parfois obligée de dormir dans son lieu de travail lorsque ses patrons devaient revenir tardivement à la maison, pour un salaire de 30000f le mois. Au bout de 6 mois, son patron a commencé à lui faire des avances, mais elle n’a pas cédé, nous dit-elle. Et l’homme a pris plaisir de satisfaire ses désirs sexuels sur la fillette de 3 ans.
L’irréparable s’est produit, il y a plus d’une semaine, alors que la femme du patron s’est déplacée et ne devait revenir que des jours plus tard. «Sa patronne a voyagé pour l’ouest et l’a laissé à la maison avec son patron elle a remarqué que le monsieur jouait beaucoup avec sa fille. Il commençait à être trop gentil, des petits cadeaux, des biscuits, bonbons il avait arrêté de la draguer», indique la source. Un soir alors que Marie nettoyait sa fille, elle constate qu’elle a mal au vagin. Lorsqu’elle pose la question à sa fille, elle répond que tonton l’a tapée. Et elle se dit ce n’est pas grave, l’enfant aurait fait une bêtise. Mais cette douleur devenait persistante.
Le pot aux roses est alors découvert un jour, alors que l’homme avait commissionné Marie à Bonaberi. Elle revient 3 heures plus tard et trouve sa fille au lit qui saigne et pleure. Elle la déshabille et fait l’horrible découverte. Le sexe de l’enfant est ouvert. Elle alerte le voisinage, mais l’homme nie les faits et insinue que l’enfant s’est blessée pendant le jeu, disant que la fillette est tombée d’un tabouret et le gardien de la maison le soutient dans cette thèse.
Le monsieur l’a chassée, et les analyses médicales ont prouvé que l’enfant a été sexuellement abusée. «Nous sommes allés au commissariat ou nous avons porté plainte. Il a été convoqué avec sa femme et le gardien. Actuellement elle est à l’hôpital avec sa fille et ne souhaite pas dévoiler son identité et je ne peux pas donner les noms de ces gens parce que je ne les connais pas. Pareil pour elle qui connait uniquement leurs petits noms», conclut notre source, qui implore les âmes de bonne volonté à aider cette femme.
Numéro om 698897601 Odette
Rachèle KANOU