Judith Fobindia en détention au lendemain des attaques, versait de l’argent aux bandes armées.
3 000 000f CFA par an pour que son école ne soit pas attaquée, voilà ce qu’a revélé une source à notre confrère Dominic Meme de Sweet FM. Selon le proche de dame Fobindia, il est donc difficile d’imaginer que les attaques proviennent des rentiers parce qu’elle avait déja « payé sa dette » comme sont contraintes de le faire les écoles privées du « secteur », dit la source. Cela faisait au moins deux ans qu’elle payait cette somme d’argent.
Selon les informations relayées par le site web 237 Online, un groupe armé non identifié, se passant pour celui qui a le contrôle des actes de violence dans le département de la Mémé s’est senti lésé. Il s’est rapproché de la promotrice pour demander sa part, mais dame Fobindia a refusé de payer, disant qu’elle s’est déjà acquittée de cette charge et qu’elle ne pouvait pas payer une seconde fois.
Des versions qui traduisent les difficultés d’éducation dans le département de la mémé et les régions anglophones en général.
L’événement tragique de Kumba, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, des enquêtes toujours en cours. Une douleur insupportable dans les cœurs.
Une journée de deuil national a été décrétée par le président de la république
A la demande de la classe politique et membres de la société civile, Paul Biya a signé hier un décret instituant une journée de deuil national à la mémoire des victimes de l’attaque meurtrière au sein d’une école à Kumba.
Rappelons que samedi dernier, 7 élèves ont été tués 13 autres blessés dans un établissement scolaire à Kumba. Ces enfants ont été massacrés par des hommes cagoulés dont les identités restent inconnues. Ils ont fait irruption dans cet établissement scolaire le samedi 24 octobre et ont tiré sans distinction sur les enfants qui s’y trouvaient.
Depuis cet événement tragique survenu au complexe scolaire Mother Francisca Bilingual Academy de Fiango à Kumba, les voix ne cessent de s’élever pour réclamer justice et une journée en la mémoire de ces enfants morts alors qu’ils jouissaient de leur droit à l’éducation.
Rappelons que c’est la première fois depuis 4 ans, début de la crise dans les régions anglophones, avec de nombreuses tueries, que le Cameroun déclare une journée de deuil national.
Rachèle KANOU