Une autre vidéo a apparu sur la toile ce jour, mettant en scène l’interrogatoire de la dame avant son assassinat.
Dans cette autre vidéo qui dure 1minute 41 secondes, la dame est accusée d’être une «black leg» (traîtresse), c’est-à-dire une espionne qui livre les informations des groupes armés aux forces de défense.
Au début de la conversation, l’un des bourreaux lui demande de dire toute la vérité sinon, il va lui «trancher la gorge». Dans un ton qui laisse transparaitre l’emprise des stupéfiants, il la menace à plusieurs reprises de lui sectionner la trachée-artère.
Un autre lui demande quelle est sa mission auprès des forces de défense. La dame ne reconnait pas les faits, et leur dit que son frère est emprisonné, «et je viens me rassurer qu’il ne va pas être tué, c’est pour cela que je viens ici», dit la dame dans une voix apeurée.
L’interrogatoire se poursuit avec la question du statut de la dame, «quand tu vas les voir c’est en tant que black leg n’est-ce-pas?». La dame répond qu’elle ne sait pas ce qu’ils veulent exprimer, mais qu’elle ne livre aucune information à l’armée. La suite tragique de l’histoire, on la connait.
La dame serait âgée de 35 ans et mère de 2 enfants. Elle a été tranchée à la machette au niveau de la nuque, par des éléments de groupes armés, à Muyuka dans le Sud-Ouest du Cameroun. La vidéo de son exécution, d’une violence inouïe est devenue virale, suscitant colère et révolte.
L’assassinat bestial de cette femme a été condamné par plusieurs organismes féminins, le South west/North west Women Task Force «se sent frustré parce que ce type de violation, de brutalité et d’humiliation continue d’être perpétrées sur les femmes». Le Cameroon Women’s Peace Movement (CAWOPEM) appelle à la fin de «ces actes de barbarie contre les femmes.», et que « justice soit rendue».
Des sources non officielles annoncent l’arrêt des présumés assassins, reste à l’information d’être confirmée.
Ces dernières années, la crise anglophone occasionne des actes effroyables, dont les premières victimes sont les femmes. Florence Ayafor est devenue tout un symbole.
Chantal Mveng
Alors c’est vrai!?
Personne n’interpelle les USA et l’UE qui protègent ceux qui financent ces actes qui battent des records de barbarie. C’est comme si chacun évitait la vérité pourtant tout le monde sent le pourrissement de son miasme. Quand est ce que ce journalisme fera t-il la preuve de son impartialité ?