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DOUALA: UN ÉTUDIANT SE SUICIDE PARCE QUE SON PAPA L’A SOMMÉ DE RETROUVER L’ARGENT DE SA SCOLARITÉ QU’IL AURAIT PERDU

Marc Rudy Tonnang allait en 2ème année de l’enseignement supérieur.

Le Jeudi 29 septembre 2022, le jeune garçon de 19 ans a mis fin à ses jours en buvant du raticide. La raison; il a perçu de l’argent voire plus 500 000fcfa de frais de scolarité, mais il n’a pas payé. Son papa a attendu en vain le reçu de payement et l’a soumis à une pression.

Marc Rudy a déclaré avoir perdu l’argent que son papa vivant à l’étranger lui a donné. Devant la situation, le papa lui a donné un délai de trois jours pour payer sa scolarité et lui renvoyer les reçus. Mais Rudy va préférer mettre fin à ses jours.

«il a reçu de l’argent pour sa scolarité. Mais il n’a pas payé faisant savoir qu’il a perdu. Son papa n’est même pas au Cameroun. Il lui a demandé de lui faire parvenir les justificatifs de payement dans un délai de trois jours. Curieusement on entend seulement qu’il a but le remède des souris et il est mort sur la route de l’hôpital»,

nous raconte une source proche de la famille.

Dans la journée de jeudi, Rudy va prendre des comprimés destinés à tuer les rats. Quelques temps après, il va commencer à se tordre de douleurs. Il est donc conduit à l’hôpital où il va rendre l’âme. C’est dans le diagnostique que l’hôpital va déclarer qu’il a pris du poison.

Le jeune homme est soupçonné d’avoir investi dans la cryptomonnaie

Depuis un moment Rudy partageait des éléments liés à la cryptomonnaie  sur ses statuts. Nous confie notre source. Un garçon plutôt calme, son entourage n’avait décélé en lui des intentions suicidaires.

«Rudy était très calme et me soulignait parfois ses problèmes. Je suis dépassé. Même s’il avait perdu cet argent il pouvait venir me dire et puis je vois comment l’aider ou bien convaincre son papa»,

déplore notre source.

Les parents de Rudy restent sous le choc et essayent toujours en vain de comprendre les mobiles de ce suicide. Le corps du jeune homme sera levé jeudi et inhumé le même jour dans le village de son père à Bafou dans le département de la Menoua à l’Ouest du Cameroun.

Rachèle KANOU

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