La mère de la défunte enseignante morte après avoir reçu les coups de son époux est dans la plus grande tristesse. 

Concernant son beau-fils et bourreau de sa fille, la maman attristée déclare au micro d’Equinoxe : « il m’a poignardée ici (au ventre) c’est sortie ici (au dos) ».

L’institutrice de 35 ans nouvellement affectée à l’école publique de Nka vivait à Melong dans le département du Moungo avec son époux et leurs 3 enfants, mais avait aussi une chambre à Nka où elle dormait lorsqu’elle y travaillait.

C’est de retour au domicile conjugal la semaine dernière après quelques temps passée à Nka’ que son mari va une fois de plus la battre copieusement, l’accusant de sortir de chez un amant. L’institutrice est transportée à l’hôpital et décède 2 jours plus tard, soit le mercredi 14 août 2024. La famille indique que les coups portés sur elle ont entraîné une hémorragie interne qui a eu raison d’elle.

La mère de famille constamment frappée par son mari avait déclaré qu’elle supportait les violences conjugales pour ses enfants. Ce qui déconcertait sa famille qui lui avait demandé de quitter son bourreau présprésumé.

Ce cas de féminicide d’une enseignante se rajoute à celui de Diane Yangwo décédée sous les coup de son époux en novembre 2023. A date, la rédaction de Griote TV comptabilisé 40 cas de féminicides en 222 jours depuis janvier 2024 au Cameroun.

Chantal Mveng