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FÉMINICIDE À DOUALA: LA FILLE ASSASSINÉE PAR SON COPAIN N’EST TOUJOURS PAS IDENTIFIÉE

Le corps de la jeune femme d’une vingtaine d’années a été déposé à la morgue de l’hôpital général de Douala.

Préservatif dans la main, sa dépouille a été retrouvée enfouie sous le lit de l’assassin, des images d’une rare violence.  cette jeune femme non encore identifiée a été tuée hier  30 juillet 2022 par son copain au quartier Ndogbong , non loin du collège La Conquête. Il s’agit, disent certaines voisines, d’une jeune femme qui proposait souvent ses charmes dans la rue, mais, rien n’est sûr.

Alors que les mobiles de cet assassinat restent encore inconnus, Marius, le câblodistributeur d’environ 38 ans, assassin présumé,  est entre les mains de la police et l’on recherche encore la famille de la défunte.

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L’assassin présumé

L’horreur s’est produite samedi soir aux environs de 20h. Marius a tué la jeune dame pendant un rapport sexuel forcé si l’on s’en tient au témoignage d’un adolescent du coin qui, après avoir entendu les cris, s’est approché par curiosité pour voir ce qui n’allait pas.

En effet, tout commence par les cris de la victime, qui attirent l’attention du jeune garçon qui se rendait à la boutique.

« J’ai entendu les cris et je suis allé guetter. Je vois le gars couché sur la fille au sol et une main sur sa gorge. Moi je me dis qu’ils faisaient leur chose. Mais j’étais inquiet. Vu que ce gars a l’habitude de taper les filles qui viennent souvent chez lui. Je suis parti mais je n’étais pas tranquille. En revenant de la boutique j’ai fait part de cela à mon ami et nous sommes venus nous asseoir ici à son entrée »,

nous raconte notre témoin.

Marius était probablement en train d’étrangler la jeune femme. Quelques temps après c’est un bruit semblable à une scène de bagarre qui ressort du lieu du crime, une maison faite de planches. Le criminel après avoir arrêté d’étouffer la défunte s’est servi d’un couteau de cuisine pour la poignarder à maintes reprises au cou.

« Après le bruit, tout était calme. Mon ami et moi nous sommes encore allés guetter. C’est où on constate qu’il était en train de tuer la fille et en ce moment, il avait un couteau en main. À travers la fenêtre je lui dis, donc tu étais en train de tuer quelqu’un et lui de me répondre tu m’as vu tuer qui? »,

nous explique notre témoin.

C’est ainsi qu’il court alerter son père. À l’arrivée de ce dernier, le tueur a vite fait d’emballer le corps dans un drap et l’envoyer sous le lit.

« Mon fils m’a appelé et lorsque j’arrive, je le trouve en train de laver le sang sur lui. Je pose la question de savoir s’il a tué quelqu’un, il me dit non et me demande d’entrer pour voir. J’entre et je vois le sang partout. Entre temps d’autres voisins m’ont rejoint et c’est où en fouillant, on voit le cadavre en bas du lit »,

fait savoir le papa du témoin.

Entre temps, il tente de s’enfuir, mais, est intercepté par le voisinage, car presque tout le quartier était en alerte. Il parvient tout de même à se cacher dans le plafond de la maison.

Les éléments des forces de maintien de l’ordre sont mis au courant. Sur les lieux, c’est avec du gaz lacrymogène qu’ils vont le faire descendre du plafond.  Tout nu, il est maîtrisé et menotté puis conduit au groupement mobile d’intervention (GMI) numéro 2. La police judicaire arrivée sur place a également mené ses investigations.

En présence des forces de maintien de l’ordre, le corps de la jeune dame est transporté à la morgue de l’hôpital général sous la charge de la bailleresse des lieux.

Marius est reconnu comme un homme très violent envers les femmes. Plus d’une fois ce sont des voisins qui ont sauvé des jeunes filles de ses mains. Hier avant le meurtre du soir, une autre femme lui a échappé au courant de la journée nous apprend-t-on.

« En journée, il y a une femme qui est sortie de la chambre là en courant. Elle a certainement échappé. Et quand c’est comme ça, personne ne peut l’approcher parce qu’il va menacer avec un couteau. Il faisait semblant d’être calme, mais très cruel envers les femmes qui venaient chez lui »,

nous raconte son voisin le plus proche.

Rachèle KANOU

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GMI et PJ

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