Après le Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco) où elle a été l’une des figures de proue, voici de nouveau l’héroïne du cinéma africain sous le feu des projecteurs.
La Guinéo-française fait partie des femmes qui vont marquer la Croisette à l’occasion de la 72ème édition du festival de Cannes.
L’actrice et réalisatrice panafricaine est membre du jury de la Sélection Officielle. Cependant elle regrette l’absence des films du continent qui serait due à l’insuffisante qualité et quantité des productions.
Maimouna N’Diaye est une femme des plus atypiques. Née à Paris d’un père sénégalais et d’une mère nigériane, elle a grandi en Guinée-Conakry, vécu en France, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avant de s’installer au Burkina Faso. Elle est à la fois comédienne, réalisatrice, auteure, danseuse, créatrice de bijoux.
Elle a joué au théâtre et au cinéma, au Sénégal, en Guinée et au Burkina Faso, notamment dans La Chasse aux papillons, d’Otar Iosseliani (1992), dans Bol d’amour, de Jacques Trabi, dans L’Œil du cyclone, de Sékou Traoré (2014) et dans Kirikou et la Sorcière, de Michel Ocelot (1998).
Elle produit également des films documentaires depuis plusieurs années.
