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FORUM DES FEMMES ENTREPRENEURES : L’ACCÈS AU FINANCEMENT CLASSIQUE RESTE UNE GAGEURE POUR LES FEMMES

Les femmes ont difficilement accès au crédit pour financer leurs projets et cela se justifie par plusieurs raisons.

En Afrique subsaharienne, en dehors des barrières socio-culturelles et les questions de propriété foncière, seulement 37% de femmes ont des comptes bancaires contre 48% d’hommes. Une situation qui accentue l’écart sur la disparité d’accès au financement entre les hommes et les femmes.

Il faut aussi mentionner que les taux d’intérêt sont dissuasifs pour les femmes entrepreneures, tandis que l’absence  de garantie est une barrière réelle. Le manque de culture financière, l’aversion au risque empêchent les entrepreneures à contracter des prêts, selon les éléments recensés par la banque africaine de développement.

Les femmes ont une forte propension à d’auto-exclure des lignes de crédit parce que certaines s’estiment peu solvables ou simplement sont découragées par la complexité de la procédure.

Il est donc aisé de comprendre pourquoi 65% de la population active est constituée de femmes et seulement 4% d’entre elles ont accès aux financements classiques, pour une contribution de 9% au produit intérieur brut et un accès aux ressources de 20%.

Un rappel mentionné durant la troisième  édition du forum Africain des Femmes Entrepreneures, tenue à Yaoundé du 16 au 19 novembre sous le thème «Entrepreneuriat féminin et ZLECAF : Enjeux, défis et opportunités».

Pour rappel le forum Africain des Femmes Entrepreneures est une organisation panafricaine regroupant des femmes entrepreneures de tous bords et de tous pays africains. Il est également ouvert à toute femme entrepreneure des autres continents.

La mission de celle-ci est d’outiller chaque femme entrepreneure, afin qu’elle passe au niveau supérieur tout en renforçant son leadership pour devenir  actrice majeure de développement.

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Cette semaine dédiée à l’entrepreneuriat a été l’occasion de mener des réflexions en vue d’aboutir à des orientations permettant d’opérer des choix stratégiques visant la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation, facteurs déterminants de l’accélération d’une croissance participative.

Présente au rendez-vous,  Catherine Samba-Panza, ancienne chef d’État de la transition Centrafricaine, RCA a apporté son appui à l’initiative.

Les assises du mois de novembre FAFE favorisent la mise en réseau et les échanges entre femmes. L’organisation s’active autour de la migration des femmes du secteur informel vers le secteur formel, de la formation de la gent féminine afin de professionnaliser son entrepreneuriat.

Géraldine POKA

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