Les responsables du chaos orchestré lors du baccalauréat sont connus.
La révélation nous vient d’un cadre du domaine de l’éducation dans la région du littoral. Il n’a pas voulu nous en dire plus.
Cependant, dans le milieu des enseignants, une rumeur fait croire que la fraude est partie d’un inspecteur. Il aurait donné épreuve et corrigé à sa petite amie. «Il semble qu’elle aussi a envoyé à ses amies et finalement l’épreuve et la correction se sont retrouvées sur les statuts whatsapp», confie une enseignante.
Des nouvelles qui restent infondées car l’enquête ouverte depuis quelques jours est sans résultat officiel, même si en interne on dit avoir découvert les coupables. Et au moment où l’enquête officielle suit son cours, chaque administration se lave les mains. Selon des informations relayées par la CRTV radio, le ministère des Enseignements Secondaires se dédouane, soulignant que c’est l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) qui a la charge de l’organisation dudit examen.
A l’OBC, le directeur tient aussi à dégager la responsabilité de son administration. Pour Etienne Roger Minkoulou, les épreuves concernées par la fraude sont sorties de l’Office du Baccalauréat bien scellées. Il fait savoir que la fuite s’est produite dans le circuit d’acheminement des épreuves au niveau des délégués régionaux et départementaux, ainsi que des 1250 chefs de sous-centres d’examen à travers le pays.
En effet, quelques jours avant le baccalauréat, ces épreuves circulaient dans les groupes whatsapp, Facebook et les statuts de ces plateformes. Le jeudi 23 juillet il y avait d’ailleurs la photo, d’une vraie épreuve de la série D filmée sur une enveloppe de l’OBC circulant sur la toile. A cela s’ajoute l’attitude suspecte des élèves en salle d’examen. Ce qui a créé la panique et l’incompréhension au sein de l’office.
En attendant que les coupables soient dévoilés, le flou sur cette malheureuse tricherie persiste. Mais à l’OBC, les nouvelles épreuves sont prêtes et elles seront soumises aux candidats les 3 et 4 Août 2020.
Rachèle KANOU
<>. mais en aucun moment dans votre article vous avez noter d’où venait la fuite. votre titre n’est pas en rapport avec votre texte, selon moi.
Les responsables de l’éducation disent le savoir mais ne le revèle pas.