Le présumé assassin est entre les mains de la police gabonaise.
Plusieurs parties du corps d’une femme ont été retrouvées par les voisins dans divers endroits de la concession où vivaient E. Bissagou et sa compagne. Les faits tragiques se déroulent dans la commune d’Owendo Owendo, située dans le département du Komo-Mondah dans la province de l’Estuaire.
Placé en garde à vue, le jeune Gabonais, étudiant en 5e année de médecine à l’Université des sciences de la santé (USS), est soupçonné d’avoir tué sa concubine, Gercia Syntiche Moundjougou.
Selon des témoignages, la jeune dame tuée et dépecée le vendredi 17 juillet dernier, partageait le même toit avec son concubin, non seulement la victime était enceinte de 5 mois mais aussi, leur relation était rythmée par de vives violences.
Ce sont les parties du corps de la jeune femme enceinte de 5 mois qui ont été retrouvées à différents endroits de la maison. Ses bras et jambes étaient cachés dans des sacs poubelles déposés au fond de la fosse septique attenante à leur maison d’habitation. Le corps et la tête de la victime retrouvés dans d’autres sacs poubelle au fond d’un fût métallique dissimulés dans un coin de la maison.
Selon un voisin du couple, E. Bissagou aurait reconnu y avoir fait un trou, soi-disant pour brancher une nouvelle canalisation partant de sa douche. C’est la grandeur du trou et l’absence remarquée de la concubine qui les ont poussés à chercher à y voir clair avant d’appeler la police.
D’après ces informations reçues, le jeune couple était réputé bagarreur, à telle enseigne qu’il serait arrivé que les deux tourtereaux s’affrontent à l’aide d’armes blanches. L’homme est soupçonné de consommer des stupéfiants. C’est sans nul doute à la suite d’une nouvelle rixe que la jeune femme enceinte a été tuée et décapitée.
Pour brouiller les pistes, le jeune homme aurait jeté ce qui restait de la mère de son enfant, dans une fosse septique. Malheureusement pour lui, les voisins l’ont démasqué et livré à la police.
La jeune femme qui exerçait en qualité de restauratrice avait cessé toute activité pour se consacrer à sa maternité et à son homme. Si pour l’heure les raisons de cet acte demeurent inconnues, le jeune homme aurait contraint il y a un an auparavant la victime à mettre un terme à sa précédante grossesse, d’après les sources proches de la défunte.
Rachèle KANOU
