Ils ont du pain sur la planche car il faut respecter le quota imposé par la loi.
La loi en effet contraint désormais les partis politiques à présenter 30% de femmes parmi leurs candidats. Chose difficile à cause de la complexité du scrutin législatif à un tour, du manque de femme au sein des partis politiques et du manque d’argent. Le nerf de la guerre qui empêche souvent l’engagement des femmes en politique, car financer une campagne électorale n’est pas une mince affaire.
Pour chacune des circonscriptions soumises à un scrutin de liste, un tiers des candidats doit être des femmes. Sur les 255 sièges de députés à pourvoir, 86 sont soumis à un scrutin de liste parce qu’il s’agit de circonscriptions à plusieurs sièges. Les 169 autres sièges sont soumis au scrutin uninominal, rappelle radio France International (RFI).
C’est une loi qui date de 2019 et qui avait été validée par les députés. Ainsi, si un parti politique ne respecte par ce quota de 30% de femmes, sa liste de candidats ne sera pas acceptée. Cependant, à moins deux jours du délai de dépôt de leurs dossiers à la commission électorale, plusieurs partis politiques semblent n’avoir pas encore obtenu ce quota.
Il faut noter que dans les instances des partis, le manque de femme est remarquable. Au sein de l’Assemblée nationale sortante, on comptait seulement 29 femmes sur 255 soit 11% des députés. Dans le classement des pays du monde en matière de représentativité des femmes au sein des assemblées élues nationale, la Côte d’ivoire répons au 160e rang sur 193 pays.
Rachèle KANOU