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LES CHEVEUX BRESILIENS, INDIENS … HUMAINS ONT DES POUVOIRS MYSTIQUES SELON MARTIN POULIBE

Les greffes synthétiques  ou brésiliennes sont vecteurs de domination pour celles qui les portent.

Allant de leur pouvoir mystique, passant par le coût et leur influence sur la personnalité de ses adeptes,  les greffes ont cette force qu’elles peuvent changer le cours de la vie des humains.

Pour les spécialistes des questions anthropologiques et archéologiques, le port des greffes qu’elles soient synthétiques ou brésiliennes influence considérablement l’existence de ses utilisateurs.

«Savez-vous que quand on porte une perruque synthétique, on isole sa tête et on ne capte pas les ondes cosmiques venant du ciel? Et quand c’est une perruque indienne, brésilienne, etc. On accepte la domination mystique de celle qui avait ces cheveux?. Si c’est une Belle Âme, tant mieux ( mais comment le savoir). Si elle est une âme négative et/ou possédée, vous le deviendrez tôt ou tard?»,

c’est une suite d’interrogations interpellatrices que formule Martin Poulibe, pour conscientiser les porteurs des cheveux des autres.

L’archéologue , acteur  camerounais et producteur, révèle le pouvoir caché de ces cheveux empruntés et le constat est tout autant étourdissant.

Impact mystique

Les cheveux indiens, brésiliens et autres, que raffolent les femmes depuis des années ont un pouvoir de domination car chaque personne existe à travers ses cheveux, nous dit notre interlocuteur. Les femmes les portent dans le but de se faire une beauté autre que celle naturelle, ignorant parfois ou refoulant l’aspect selon lequel, ces cheveux ont un impact le plus souvent négatif sur leur existence. D’après Martin Poulibe, lorsque vous portez les cheveux de quelqu’un, même sur plan médical, les empruntes  de cette personne restent. Elle vous domine.

«Quand vous portez les cheveux de quelqu’un, vous acceptez cette personne en vous.  Et quand vous portez sur la tête vous entrez sous la domination de la personne. Si c’est quelqu’un qui a beaucoup de négativité dans sa vie, vous vous imaginez ce que vous acceptez»,

explique-t-il.

Ces cheveux empruntés agissent fortement sur les valeurs africaines. Utilisant une citation attribuée au Président Mugabe de regrettée mémoire «on ne sait plus si on peut charmer une femme maintenant. Si vous prenez les cheveux d’une femme africaine et que vous allez chez le marabout avec, c’est une brésilienne que vous charmez et pas une africaine», Martin Poulibé approuve cette pensée de l’ancien président de la république du zimbabwe.

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L’impact  financier est le plus visible…

Les mèches brésiliennes, indiennes et autres coûtent excessivement cher si l’on  fait allusion à la balance économique en Afrique. Valant parfois des fortunes, certaines femmes sont capables des choses des plus ignobles pour avoir ces cheveux empruntés. Ils sont la source de problèmes dans certains foyers surtout lorsque l’homme n’a pas les moyens financiers pour en offrir à sa compagne.

«Dépenser des centaines, des millions de francs pour avoir des cheveux alors qu’on est même pas capable de nourrir sa propre famille, ça pose un problème. Vous avez par exemple un monsieur  qui a un salaire de 100 milles mais à qui la femme exige d’acheter les cheveux qui coûtent 300 à 400 milles francs. Deux où trois mois de salaire pour acheter ce truc là, ça pose un gros problème. Et ces jeunes filles qui n’ont même pas encore leur foyer et qui font leurs études, qui n’ont pas les moyens de payer leur scolarité, mais qui trouvent le moyen d’acheter les cheveux qui coûtent des centaines, de mille. Vous voyez le ridicule.».

 L’impact sur la personnalité

Un problème de personnalité se pose lorsqu’on décide de porter les cheveux des autres. Les femmes veulent ressembler aux occidentales. Des femmes africaines vivraient le complexe de leur race. Elles s’assument de moins en moins,  un véritable problème qu’il  faut combattre, selon l’archéologue.

«Quand on n’a pas ses cheveux, on ne se retrouve pas. On est quelqu’un d’autre. C’est un gros problème. Lorsque vous regardez ces personnes là, porter les cheveux s’accompagne du blanchissement de la peau. Parce qu’on veut ressembler à la femme occidentale. Ça a un impact sur  plan comportemental, sur le plan de la personnalité»,

soutient-il.

La vente des cheveux gagne le marché, les produits cosmétiques éclaircissants ne sont pas en reste. De nombreuses femmes africaines se détournent de leurs valeurs et empruntent celles des autres. Une situation qui préoccupe.

Rachèle KANOU

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