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LES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS ET LES FEMMES ENCEINTES FONT PARTIE DES PERSONNES LES PLUS VULNÉRABLES AUX ZOONOSES

Les zoonoses ou maladies qui se transmettent des hommes aux animaux sont une menace réelle pour les femmes enceintes et les enfants.

Il s’agit d’une vue globale car au Cameroun et même dans le monde, les zoonoses restent une préoccupation. Selon la secrétaire permanente  adjointe du programme zoonose,  75%  des maladies infectieuses  sont d’origine animale.

La rage qui est une zoonose prioritaire est  une  maladie endémique au Cameroun.  Elle est mortelle dans environ 100% des cas. D’après l’OMS, dans le monde, les décès dus à la rage sont rarement notifiés et les enfants de 5 à 14 ans en sont fréquemment les victimes. Environ  56 000 Personnes   meurent de la rage chaque année  dans le monde.  La prévalence de la Brucellose animale au Cameroun  quant à elle, est située entre 5 et 12%. Et quelques études ont montré des prévalences de  0,2%  chez les femmes enceintes.

«Les femmes enceintes exposées à la brucellose risquent d’avorter ou donner naissance à un enfant mort-né si l’infection n’est pas traitée», explique Dr Jean Marc Feussom, vétérinaire.

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C’est dans un contexte marqué par la lutte contre la covid-19 et les zoonoses telles que la rage, la tuberculose et la grippe aviaire, que s’est tenue  la session de  «formation des professionnels des médias  et des communicateurs de santé publique à la communication sur des risques One health». Une session du programme zoonoses qui s’est tenue du 25 au 28 mai avec le soutien de l’USAID  et Breaktrough Action. Il s’agissait de présenter les principales zoonoses sous surveillance,  former les journalistes,  les communicateurs de la santé publique et les portes paroles  du gouvernement  sur les éléments fondamentaux de One Health et les principales caractéristiques de la communication sur les risques de One Health et créer une collaboration entre les  3 groupes.

Au terme de cette formation, des recommandations ont été formulées.  Entre autres, élaborer et mettre en œuvre un plan national de communication sur les risques en tenant compte des plans sectoriels existants, mettre en place officiellement un cadre multisectoriel de concertation et d’harmonisation pour la communication en situation d’urgence et  élaborer, diffuser et mettre en œuvre un plan national de collecte et de gestion des rumeurs.

Rachèle KANOU

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