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LIBÉRATION DU CARDINAL CHRISTIAN TUMI : JOIE CHEZ LES CHRÉTIENNES

Elles reconnaissent en sa libération la main de Dieu. 

« Amen alleluia, que le Seigneur soit béni », ainsi dit avoir réagi Clara, à l’annonce de la libération du cardinal Christian Tumi. Aujourd’hui encore, le célébrant de la messe de 11h de la cathédrale Saint Pierre et Paul, à clôturé les intentions de priere en l’évoquant.

« Par l’intercession de la vierge marie, disons à son fils Jesus merci pour la libération de son émminence le Kardinal Christian Tumi et des autres otages. », a déclaré le célébrant.

Pour rappeler que le cardinal Christian Tumi a passé des heures entre  les mains des ravisseurs.  Si pour certains  comme Anne Ewala, sa libération a été un  soulagement, «c’est une immense joie. Parce que pour quelqu’un de son âge,  subit  des tortures de ses ravisseurs ce n’est pas facile. Il venait juste de fêter ses 90 ans», dit-elle. Son enlèvement  n’a pas été aussi  inquiétant pour bon nombre  de ces proches.

«Il ne pouvait pas le garder longtemps. Ce ne serait que peine et misère, parce que  prendre en otage  un homme de 90 ans  c’est pour en faire quoi ?», S’interroge  l’Abbé Willy Bertrand, prêtre de la Nouvelle Evangélisation. Nous  l’avons rencontré à la Cathédrale Saint-Pierre-et-Paul de Douala.

Comme l’homme de Dieu, des fidèles de cette paroisse disent n’avoir pas été apeurés  de la prise en otage  de  l’archevêque émérite de Douala. «On a eu un peu peur, mais après on a prié, demandant au Seigneur de le protéger. Nous savions que Dieu est à l’écoute. Quand on croit en Dieu, on a confiance», affirme Véronique Ondoa.

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Enlever et libérer  moins de 24h plus tard, certains chrétiens disent n’avoir pas été au courant de ce kidnapping. Et même si ça avait été le cas, il n’y avait pas  lieu de paniquer, vu que l’homme de Dieu a toujours défendu la cause des anglophones. «Même si j’étais au courant ça n’allait pas m’inquiéter. Parce que c’est quand même une personne bien âgée. Et surtout qu’il s’est toujours battu pour la défense des anglophones. Je ne pense pas qu’on aurait pu lui faire quelque chose de mal », martèle Seraphine.

L’Abbé Willy Bertrand, et des chrétiens affirment que l’enlèvement du Cardinal est un choc pour la dignité de l’église. Un affront direct contre Dieu, un acte à condamner avec  fermeté. «C’était un affront direct contre l’église  et il faut qu’ils se tiennent bien parce que  c’est intolérable  même du point de vue psychologique, il n’est pas conseillé qu’une personnalité comme celle là, subisse ce genre de torture c’est à blâmer ».

D’après les sources, les conditions données par les ravisseurs pour sa libération étaient de rencontrer le chef de l’Etat. De même, l’on apprend que  son enlèvement serait dû au fait qu’il a été favorable  pour le retour des classes.

Pour les faits, l’archevêque émérite de Douala avait été enlevé le 5 novembre vers 18h dans le nord-ouest  du pays, avec  onze autres personnes parmi lesquelles Fon Sehm Mbinglo II, le chef traditionnel des  Nso. La délégation avait été interceptée par des séparatistes au niveau de Baba, dans l’arrondissement de Babessi département du Ngo-Ketunjia.  Et  moins de 24h après leur enlèvement, Christian Tumi a été relâché avec son chauffeur, mais on est toujours sans nouvelle de  la dizaine de personnes kidnappées au même moment que l’archevêque.

Rachèle KANOU

 

 

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