Le nommé Benjamin Ama élève en classe de 2nde A4 espagnol a été sauvé de justesse après avoir reçu trois coups de poignard de son camarade.
Victime de la méchanceté de certains de ses camarades de classe, tout serait parti d’une scène de jalousie, lors de l’épreuve d’Education Physique et Sportive. Il a reçu un triple coup de poignard sur la main et dans le dos après avoir été violemment bastonné par ces derniers.
La scène de violence s’est produite le 15 octobre 2021 autour de 17h hors de l’enceinte du lycée bilingue de Bertoua, à la sortie des classes. C’est dans la région de l’Est-Cameroun.
D’après les informations relayées par équinoxe radio, tout a commencé en journée lors d’une épreuve d’éducation physique. Le jeune élève qui serait physiquement attirant va recevoir de ses camarades filles des éloges. Seulement cela ne sera pas bien accueilli par certains élèves garçons. L’un d’entre eux, pris de jalousie, va commencer à taquiner ce jeune élève qui prend cela pour une blague. Il va se lancer dans l’invective et la provocation.
C’est à la sortie des classes, que Benjamin est encerclé au portail du lycée par des camarades qui l’agressent et lui appliquent plusieurs coups violents. Une bagarre s’enchaîne et Benjamin reçoit 3 coups de couteaux sur la main et dans le dos. Après le forfait, ses bourreaux vont prendre la poudre d’escampette et il va être conduit dans un centre hospitalier pour des soins.
La scène serait passée inaperçue car ce n’est que ce 18 octobre que le chef de l’établissement va être informé. Il va sur le champ alerter la police. Pour l’heure les auteurs de cette violence ont été interpellés et le garçon poignardé serait hors de danger.
Notons qu’il s’agit d’un cas de violence en milieu scolaire qui nous rappelle plusieurs autres. Certains ont provoqué la mort des élèves et même des enseignants. L’on se souvient encore de Blériot Tsanou poignardé à mort au lycée bilingue de Deido à Douala ou encore du professeur de mathématique tué par son élève pendant son cours au lycée de Nkolbisson à Yaoundé.
Rachèle KANOU