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LYCEE CLASSIQUE DE BAHOUAN À L’OUEST: UNE ÉLÈVE DE 15 ANS ACCUSE SON SURVEILLANT GÉNÉRAL DE VIOL

Un conseil de discipline s’est tenu ce jour et séance tenante, l’accusé a nié les faits et dit être victime d’acharnement.

Anaïs âgée de 15 ans, élève en classe de seconde, dit avoir été sexuellement abusée par son surveillant. C’était lundi 19 avril, alors que son présumé bourreau l’avait invitée  dans son bureau, pour récupérer son téléphone confisqué. Une fois au bureau, le nommé Brice Alobo, va se jeter sur elle après avoir pris le soin de bien fermer la porte, raconte l’adolescente.

« Il m’a demandé si j’avais un gars. J’ai dit non et il m’a dit d’arrêter de faire semblant que je ne suis pas une petite fille. Par la suite, il m’a remis mon téléphone a fermé la porte de son bureau avant de me violer », déclare Anaïs.  Une information rapportée par le site zoombahouan.net.

C’est ainsi qu’elle va se plaindre chez le proviseur et par la suite un conseil de discipline sera convoqué pour entendre  Anaïs et son présumé violeur. La jeune élève est invitée à raconter la scène.

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Courroucée par ces déclarations, la population va vouloir en découdre avec ce surveillant malgré sa version contraire des faits.  Brice Alobo rapporte que ce jour-là, il était malade et ne pouvait commettre un tel acte.

« Je suis victime d’un acharnement » affirme Brice Alobo, le surveillant, devant les parents de l’élève, les autres enseignants et le staff administratif dudit lycée. Il affirme qu’il s’agit d’une manigance de la part de ses collègues et élèves qui lui réclameraient le vin de sa nomination comme surveillant général.

« Mr le proviseur, c’est un acharnement de mes collègues et élèves dans le lycée. Ce jour-là, j’étais malade. Je ne pouvais me permettre de commettre une telle bêtise. Je n’ai pas violé Anaïs », clame-t-il. Malgré ces déclarations, la population n’a pas voulu l’entendre de cette oreille. Il est reproché à ce surveillant d’être récidiviste de viol sur mineure.

Lorsqu’Anaïs a dénoncé le surveillant général, d’autres élèves ont fait leur coming out, déclarant avoir déjà été victime des abus sexuels de ce monsieur.  Des témoignages qui ont davantage créé des remous.

C’est à l’arrivée des forces de sécurité, alertées par le proviseur, que la situation s’est calmée.

Rachèle Kanou

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