Le présentateur de l’émission « La télé d’ici Vacances » sur NCI, dit que son objectif était de sensibiliser.
Il s’agit d’une séquence de démonstration d’un «ex-violeur» en direct de la NCI. Chose qui a choqué jusqu’à la suspension de cette émission. Après cette simulation jugée inadmissible par les téléspectateurs et même des internautes qui ont reçu cette séquence de la vidéo devenue virale sur la toile, cet animateur d’origine camerounaise, avoue avoir failli.
«Je suis sincèrement désolé d’avoir choqué en voulant sensibiliser. J’ai FAUTÉ ! Je suis également désolé de tout ce qui a été dit ou fait et qui a blessé durant cette séquence de l’émission d’hier soir», a écrit Yves de Mbella sur sa page Facebook ce 31 août 2021.
Dans cette publication l’animateur a tenu à demander pardon aux victimes de viol et même à toute la gent féminine.
«Je demande pardon à toutes les victimes de viol pour lesquelles j’ai toujours été compatissant, heurtées par certains des propos tenus hier soir. Je demande pardon à toutes les femmes qui ont été choquées par cette séquence. Aucun mot ne suffira alors je vous demande encore juste Pardon».
Selon lui c’est face à des faits de viol devenus money courante dans la société qu’il a voulu sensibiliser par des démonstrations jugées intolérables, sur comment les actes de viol contre les femmes se produisent. C’est ainsi qu’il invite «un violeur repenti libéré depuis 21 ans aux fins de partager ses déboires avec la prison et ses alertes avisées sur ce sujet hautement sensible », nous dit-il.
Il lui propose une reconstitution des faits pendant l’émission. Chose que cet ancien violeur ne manque pas de faire devant des spectateurs et téléspectateurs étonnés. On aperçoit donc sur cette séquence l’homme qui tient un mannequin, la renverse sur le dos et explique comment il procédait pour atteindre ses objectifs malsains.
Yves de Mballa ne serait pas à son premier acte sur des faits qui dénigrent les femmes. Selon certaines sources, toujours au cours d’une émission, cet animateur «pro des bad buzz» avait établi une liste des journalistes femmes qu’ils taxaient des plus vilaines.
Rachèle KANOU