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MATRICIDE À OBALA : UN HOMME DE 19 ANS INTERPELLÉ POUR AVOIR ASSASSINÉ SA MÈRE

Hugues Bodo a usé d’une pioche pour mettre un terme aux jours de sa génitrice, dont il a également violé le cadavre.

L’histoire inimaginable s’est produite le dimanche 22 mai 2022, dans le village Essong, département du Nyong-et-So’o, région du centre. Hugues Bodo, 19 ans, a assassiné sa mère à l’aide d’une pioche, ayant pris le soin de ligoter et bâillonner sa petite sœur avant de commettre son crime. Il est également accusé d’avoir sexuellement abusé du corps de la défunte.

Pour arriver à commettre un acte aussi démoniaque, il est soupçonné d’avoir été sous l’effet des stupéfiants, ou autre chose ayant trait à la métaphysique.

«Il a commencé que tu lui parles, il devient arrogant et on accusait pratiquement le chanvre… Ne sachant pas qu’il y a certainement autre chose qu’on déclare aujourd’hui … il a eu à tremper les mains».

témoigne l’oncle de l’assassin présumé.

Face à son bourreau, dame Foé Marie Agnès ne pouvait se défendre. «Il n’y avait personne qui pouvait l’arrêter, elle était à la maison rien qu’avec une petite fille … tout le village dormait», déclare un habitant du village Essong.

Après son forfait, Hugues Bodo a pris la fuite, avant d’être rattrapé dans sa course dans l’arrondissement de Sa’a, par les éléments de la gendarmerie d’Obala. Ses déclarations sont pour le moins surprenantes.

«La mère là me posait des actes mystiques que moi-même j’avais toujours peur d’elle. Partout où je pars, je pars toujours la croiser devant moi. Dès que j’essaie de sortir avec mes amis, je pars toujours la croiser devant moi. Elle ne m’apprécie jamais à la maison, elle me sort toujours les yeux. Chaque jour, elle prend même d’abord le bâton elle tape sur moi. Quand je fuis même je pars à Sa’a je viens trouver qu’elle dort sur mon lit.».

Au sujet de sa version des faits sur le meurtre de sa maman, il dit avoir agi par légitime défense.

«Ma mère elle se lève pour venir m’agresser avec ma petite sœur, c’est la où j’ai pris le bâton je me suis juste défendu, j’ai pris le bâton je l’ai assommée, elle est morte et j’ai caché le corps derrière»

avoue-t-il visiblement sans remord, au micro de nos confrères de Vision 4.

S’agit-il d’un acte perpétré sous l’effet de psychotrope ou une déclinaison de la démence ? Difficile de répondre à ces questions, dame Foé Marie Agnès n’est plus, assassinée par son propre fils qui devra répondre de ses actes.

Chantal Mveng

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