Aminata Namasia est devenue depuis le 12 avril la plus jeune ministre de la république démocratique du Congo.
Nommée vice-ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique, elle était déjà la plus jeune députée. Un parcours de pionnière qu’entame cette jeune femme.
Elle est une militante influente du parti congolais pour le développement ( PCD). Figure politique montante dans son pays, la plus jeune ministre du gouvernement de Lukonde est donc habituée aux défis. En 2018, elle devenait à 25 ans, la plus jeune députée de son pays. Elle avait remporté haut la main le seul siège disponible de la circonscription de Bambesa dans la province du Haut-Uele devant 16 autres candidats. La même année, elle est portée au bureau provisoire de l’assemblée nationale.
Pétrie de talent et diplômée en économie monétaire, Aminata va désormais contribuer à la mise en place des stratégies et des politiques éducatives sur lesquelles va s’appuyer le développement de la République démocratique du Congo.
Elle est née le 10 mars 1993 à Dingila dans la province du Bas-Uele. La plus jeune des 57 ministres congolais récemment nommés, est à la tête d’une fondation qui milite en faveur de l’éducation de sa communauté, avec un accent particulier sur l’autonomisation de la femme et de la jeune fille. Son combat pour les délaissés lui vaut l’admiration d’être souvent citée en exemple dans le cercle politique congolais et au sein des mouvements engagés dans la promotion de la jeunesse et des femmes. Une casquette d’égérie de la cause jeune et féminine qu’elle assume fièrement. Lors son élection à la chambre basse congolaise en 2018, elle affirmait : « ouvrir une ère nouvelle, insuffler un vent nouveau sur la jeunesse, particulièrement sur la jeunesse féminine est notre leitmotiv ». Aminata Namasia est également ambassadrice du Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Sa nomination en tant que femme au poste de vice-ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique répondrait à une logique d’équité de genre défendue par le Président Tshisekedi. Notons que l’actuel gouvernement congolais compte 14 femmes sur 57 femmes pour une représentativité de 27%.
John Matou