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NOUVELLE INQUIÉTUDE SUR MORT DE LA COMPAGNE DU SOUS PRÉFET : LA ROBE QUE PORTAIT LYDIENNE RESTE INTROUVABLE

La famille réclame en vain ce vêtement que portait Lydienne le jour de son décès.

La famille  de Lydienne dit réclamer cette robe depuis  la mort de sa fille.  Jusqu’ici, aucune réponse au niveau de la gendarmerie,  encore moins de  l’hôpital où elle avait été conduite. «On demande cette robe, même une simple réponse les dépasse», avons-nous appris de Rosine, son amie.

Le corps de Lydienne a été présenté à sa tante le jour de son décès  dans une culotte qui ne lui appartenait pas. «La tante de Lydienne nous dit que  ce soir-là, quand elle allait au domicile du sous-préfet, elle portait une robe, mais dès qu’elle est arrivée à l’hôpital, elle l’a trouvée avec un short qui n’était pas sa part», affirme notre source.

La robe de Lydienne vient donc s’ajouter à  son téléphone qui reste  introuvable. La famille de cette jeune étudiante morte dans des circonstances troubles, demeure dans la consternation. Décédée depuis le 25 juillet 2020, le corps reste sous la charge des autorités, deux semaines après le drame. La famille dit être coupée de l’information pour ce qui est de ses obsèques. «Nous ne savons rien du jour de la levée. Tout ce qu’ils nous disent c’est qu’on cherche  où on va l’enterrer. Nous avons trouvé et leur avons dit jusqu’ici, ils nous demandent d’attendre», avons-nous appris de son amie.

Malgré tout, cette famille se prépare à enterrer sa fille une fois que les autorités remettront la dépouille.

L’enquête sur la mort de Lydienne Solange Taba reste ouverte. Quant au sous-préfet son compagnon chez lequel elle est décédée, il serait sous soins dans un hôpital. Il est désormais présenté comme souffrant de troubles mentaux.

Rappelons que, Lydienne est morte le 25 juillet dernier après avoir reçu une balle dans la  gorge alors qu’elle était dans la chambre de l’administrateur civil, Franck Derlin Eyono, sous-préfet de Lokoundjé dans la région du Sud Cameroun. Ce drame avait été annoncé comme un crime accidentel, ce que contestent les amis de Lydienne Taba. L’étudiante leur avait dit quelques jours plutôt qu’elle vit dans la peur. Par ailleurs, la jeune femme portait une grossesse de deux mois.

Rachèle KANOU

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