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OBSÈQUES DE LA SERVANTE DE MESSE MORTE À L’AUTEL: MADELEINE TOKO A REJOINT LA TERRE DE SES ANCÊTRES CE WEEK-END

Un dernier hommage a été rendu à Madeleine vendredi soir, au sein de l’église saint Charles Lwanga de Bepanda à Douala.

Morte le 28 mars dernier dans cette église alors qu’elle était presqu’à la fin du service  ce jour-là, Madeleine Taylore Ngo Nsob Toko, a laissé sa communauté paroissiale sans voix.

Regroupée autour du cercueil de la jeune servante de 15 ans, les pleurs et les prières animent les servants de messes et fidèles venus pour ce moment de recueillement. Des louanges élevées au ciel pour implorer le repos de l’âme de la défunte.

« Jésus est mort et ressuscité , il tient la main de celle-là qui nous donnait le sourire, qui était toujours au service de Dieu et même de tous. Elle est entrée à Jérusalem et est ressortie avec toute la splendeur du Christ », laisse entendre le prélat qui dirige la messe d’au-revoir.

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Fidèle à sa tâche, elle avait rendu son dernier service d’enfant de choeur pendant la messe du dimanche 28 mars, lors de la fête des rameaux. Elle s’était écroulée avant de rendre l’âme quelques minutes plus tard, sur le chemin de l’hôpital. Madeleine Toko a été conduite dans cette même paroisse le vendredi 09 avril, après sa mise en bière à l’hôpital de district de Deido.

Elle a été conduite à sa dernière demeure le samedi 10 avril dans son village natal à Fopouanga par Bafang dans la région de l’ouest Cameroun.

Sa famille mais surtout son grand-père qui l’a adoptée alors qu’elle n’avait que 4 mois , peine à retrouver la tranquillité, il était inconsolable devant la dépouille de sa petite fille.

Il ressassait les moments passés avec elle et surtout ses derniers instants de vie. L’on se souvient encore des mots de cet homme de 82 ans, plongé dans la douleur, qui a vu sa petite fille ravaler son dernier souffle devant l’autel de l’église.

«C’est une promesse de vie qui s’en est allée. Je l’ai vue s’affaiblir, je me suis rapproché. Elle a penché  sa tête vers l’arrière et a soupiré. Elle est partie sans rien me dire.  Madeleine ne m’a même pas reconnu. Elle ne m’a pas parlé dans sa courte souffrance», fulminait Réné Toko Ngalani, le grand-père. une fin difficile à accepter par cet homme qui avait mis tous ses espoirs sur l’adolescente.

Rachèle KANOU

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