La vie de Mr et Mme Dimbong a basculé depuis le jour où une intervention chirurgicale présentée comme « simple » a ôté la vie à leur fillette de 5 ans.
La petite Ilyana souffrait d’une otite et elle devait subir une adénoïdectomie, en langage simple, elle devait se faire retirer les végétations dans la fausse nasale. Mais suite à cette intervention annoncée simpliste, la fillette n’est pas ressortie vivante de la salle d’opération. Elle était irremarquable, le corps tout enflé, avec des oreilles ensanglantées.
Un choc pour ses parents qui jusqu’ici ignorent les causes de la mort de cette enfant, même si le certificat de genre de mort établi par la polyclinique Archange indique que la petite Ilyana Baboule est morte des suites d’un «arrêt cardiorespiratoire postopératoire».
Qu’est ce qui aurait causé cet arrêt cardiorespiratoire?
Les parents éplorés , parlent d’une erreur médicale à la suite de l’anesthésie.
En effet, Ilyana est entrée au bloc le samedi 9 avril 2022 à 8h30. Quinze minutes après, le père de la fillette reçoit une ordonnance d’un «monsieur de l’administration». Il s’agissait des suppositoires à administrer à l’enfant pour qu’elle ne ressente pas la douleur après l’anesthésie.
Erreur flagrante. Sur l’ordonnance, il est marqué 10 ans en lieu et place de 5 ans, l’âge de l’enfant. Chose qui attire l’attention du sieur Dimbong.
«Je prends l’ordonnance c’est le nom de l’enfant mais je remarque qu’il est écrit 10 ans. Je dis non mais, l’enfant n’a pas 10 ans. Quand vous la regardez, comment vous voyez qu’elle a dix ans , elle n’a que 5 ans. Il cherche rapidement un stylo, il change et court vers le bloc. Ça me parait anodin . Mais c’est après que lorsque je reconstitue les choses, je me dis qu’il y a eu un problème»,
soupçonne sieur Dimbong.
Il va chercher le produit et le ramener aussitôt. Mais l’anesthésiste aura probablement déjà administré d’autres produits non conseillés pour un enfant de son âge. Le comportement du personnel qui s’occupe de la petite commence à inquiéter les parents, lorsqu’ils constatent que le personnel fait des va-et-vient au bloc en esquivant leur regard.
«L’opération devrait durer au maximum 1h selon les dires de l’ORL. Seulement, à 9h44 nous n’avons aucune nouvelle. Les minutes défilent les unes après les autres sans que nous ne soyons informés de quoi que ce soit malgré nos tentatives d’essayer d’en savoir plus auprès du personnel médical qui rendu à 10h entrait et ressortait du bloc »,
fait savoir Regine Dimbong ,la maman de la défunte. Elle ne retient pas ses larmes.
Le comble, c’est lorsque l’otorhinolaryngologiste, le Dr Minka Ngom Estelle , médecin chargée de faire cette intervention, sort du bloc, jette le regard dans la nature en hochant la tête.
L’enfant n’arrivait pas à sortir de l’ anesthésie. Elle se trouvait déjà entre la vie et la mort. Pendant ce temps, l’ORL essaie de se dédouaner.
«A plus de 10h finalement on met la main sur l’ORL et on l’interroge sur comment se passe l’opération et pourquoi elle est si longue. Elle secoue la tête du genre, c’est pas possible. Je lui demande ce qui ne va pas. Elle sursaute et me dit, moi j’ai fini depuis hein. C’est l’anesthésiste qui n’arrive pas à réveiller l’enfant»,
explique-t-il.
Nous avons tenté de joindre l’otorhinolaryngologiste (ORL) Dr Minka Ngom pour avoir sa version des faits. A peine nous sommes-nous présentés comme journaliste, qu’elle a renvoyé l’appel. Son téléphone aurait par la suite été bloqué, car nous avons essayé 3 autres appels en vain.
Tout le monde impliqué dans cet incident veut se dédouaner et seule la justice pourra établir les responsabilités…
L’irréparable s’était probablement déja produit. Malgré l’arrivée d’urgence d’un autre médecin anesthésiste plus expérimenté, Ilyana a rendu l’âme. Face à ce drame, le personnel semblait indifférent aux yeux des parents. Chacun semblait protéger ses arrières et sa carrière. Le père de la défunte sous le choc a brisé une vitre du couloir de la clinique. C’est ici que l’administration va faire appel aux éléments de force de l’ordre pour l’intimider. Il est menacé d’être traduit en justice et de payer les dommages de 100 millions équivalents au matériel médical «détruit» sous l’effet de la colère.
«Non sans nous faire du théâtre. Un médecin lance que j’espère qu’ils ont signé le consentement parental. Dans une colère noire surtout suite aux propos de l’anesthésiste concernant le consentement parental et aux comportements de tout le personnel médical face à la crise, des appareils ont été renversés au bloc et une vitre du couloir de la clinique Archange a été brisée. On m’a empêché de pleurer ma fille me donnant l’ordre de me taire et d’arrêter de nuire à la tranquillité des autres patients. Certains riaient même à pleines dents comme devant une fiction»,
raconte la maman.
La petite est inhumée le même soir. Jusqu’à nos jours, la famille ignore le nom de l’anesthésiste mise en cause dans la mort de l’enfant. Aucune piste sur son identité. Alors que le Dr Minka affirme aux parents que la jeune dame anesthésiste est employée de la clinique, la direction de la cette structure dit ne pas la connaître et va plus loin en disant que même l’ORL Dr Minka n’est pas employée à la polyclinique Archange, mais qu’elle loue l’espace pour faire son travail. Pourtant tous les documents et factures portent l’entête de cette structure sanitaire.
«On m’a officieusement dit qu’elle a été victime de malchance. Ni l’ORL le Dr Minka Ngom Estelle ni la clinique ne veut nous fournir les explications officielles sur la mort de ma fille. La clinique dit ne pas connaître qui était l’anesthésiste qui a endormi ma fille. Personne ne veut donner son nom. A ce jour elle est un mythe que tous méconnaissent. Personne ne prend ses responsabilités. La vie de ma fille ne compte pas, se sont les carrières, les réputations et l’argent qui ont de la valeur»,
déplore la maman.
Ils ont décidé d’amener l’affaire en justice et le collectif d’avocats universal lawyers and human right defense, conduit par Me Domique fousse s’est constitué pour défendre cette famille.
«Nous sommes surpris du manque de compassion des responsables de cette clinique. Ils ont plutôt cherché à vouloir s’enrichir en disant que le père aurait détruit alors qu’il était en manque d’information sur ce que devenait sa fille. Ils ont vu leur fille défigurée. Sans explication aucune. Donc il y a une certaine légèreté qu’on ressent tout de suite. On accepte de prendre ce dossier qui nous touche tous, en espérant que justice soit rendue à ce couple»,
soutient Me Dominique Fousse.
Seule la justice pourra donc établir les responsabilités sur la mort trouble de la petite Ilyana Baboulé.
Rachèle KANOU
I’m deeply sorry for what happened
I present my sink condolences ? to the family
Justice must be done!!
PATHETIQUE… Sincères condoléances et COURAGE aux parents.