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DRAME À DOUALA-PK21: VOICI L’HISTOIRE TROUBLE D’UNE FEMME, SES 3 ENFANTS ET SON FRÈRE MORTS LE MÊME JOUR

Dans la nuit du 21 avril 2022, 5 membres d’une même famille sont passés de vie à trépas entre 22h-23h.

La disparition trouble de Jacqueline Deyinou 40 ans, Omère kenmoe 14 ans, Ezekiel Peukowang 12 ans, la petite Olivia Deyinou 7 ans ainsi que le frère cadet de cette femme, Michel Tenko 37 ans, reste un mystère au quartier pk 21, lieu dit école publique. C’est dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala.

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Les voisins de cette famille préfèrent garder le silence. C’est la panique dans les environs. La porte du domicile où le drame s’est produit est fermée. Seule une femme, voisine et belle sœur de la défunte se trouve dans la cours à notre arrivée. Elle est la propriétaire de cette maison dans laquelle vivaient les défunts.

Personne d’autre n’ose approcher les périmètres de cette concession. C’est du doigt qu’on nous indique le domicile lorsque nous prenons des renseignements. Tous ont peur d’une quelconque contamination. Ils ignorent ce qui a causé la mort de cette femme, ses trois enfants et son frère.

Des soupçons…

Alors que d’aucuns soupçonnent l’épidémie du choléra, un empoisonnement ou une intoxication alimentaire, certains parlent du corona virus  et  d’autres vont plus loin et évoquent les causes mystiques.

«De la pure sorcellerie. Nous sommes dépassés par cette façon de mourir. Tous à la fois? Où c’est le choléra,  le poison? Je ne sais pas et je ne pense même pas. Parce que son frère qui est mort,  est seulement allé les secourir quand la femme l’a appelé étant sous perfusion au centre de santé. Lui aussi , il meurt de quoi? Ça c’est la sorcellerie. Qu’on cherche bien ce qui a tué cette femme et ses enfants»,

s’inquiète une femme, tenancière d’une boutique située à quelques mètres de la maison des défunts. Elle est la seule qui a daigné nous répondre. D’autres dépassés par cette disparition trouble ont préféré garder le silence et nous renvoyer à la police.

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Le commissariat du 17ème nous raconte les faits

Les éléments du commissariat de sécurité publique du 17ème arrondissement de Douala-Ngoma sont mis au courant aux environs de 2h du matin le 22 avril. Ils se sont rendus sur les lieux.

Pendant l’enquête, il est révélé que tout commence aux environs de 18h lorsque Jacqueline, ne se sentant pas bien, va se rendre au centre de santé du quartier, laissant ses enfants à la maison. Elle présentait une hyperthermie ou hausse de température et une tension élevée.  Quelque temps après, elle va recevoir un coup de fils de la maison lui indiquant que ses enfants ne se portent pas bien, elle est sous perfusion. Jacqueline va faire appel à son petit-frère, le nommé Michel Tenko qui va se rendre à la maison pour voir ce qui se passe. Il se trouve que le cas d’Ezekiel, 12 ans est inquiétant. Il va le conduire dans le même centre de santé où se trouvait la maman. Mais le centre va les référer dans une formation sanitaire plus appropriée. Ils vont à laquintinie. Le cas de cet enfant étant critique, il va rendre l’âme quelques minutes après leur arrivée à l’hôpital.

Le décès  de Michel Tenko, de la maman et des deux autres enfants va suivre

Michel est le jeune homme qui amène l’enfant à l’hôpital Laquintinie. Lorsque Ezekiel décède, il va informer la maman. Mais juste après son coup de fil, il  s’écroule et meurt aussi, apprend-t-on

«Il a amené l’enfant au centre, ils ont refusé que ce n’était pas à leur niveau. Il arrive à Laquintinie, l’enfant meurt. Il appelle la maman, l’informe. Et comme il a fini d’annoncer, il est tombé et est mort les minutes suivantes»,

nous raconte notre source au commissariat.

Pendant ce temps, la mère est sous le choc.Son état va de mal en pis jusqu’à ce qu’elle rende l’âme. Et à la maison, trois autres enfants vont mal. Deux meurent quelques instants après la mère et l’aîné dans le coma est conduit à l’hôpital laquintinie où il suit des soins.

Qu’est ce qui a causé la mort de ces personnes?

Les causes de cette disparition trouble et tragique restent un mystère. La police a trouvé comme reste de repas, du foufou et la sauce d’arachide. Cette nourriture a été retirée de la maison pour l’hôpital où la police a recommandé un diagnostique et une autopsie pour définir les causes de ces décès cumulés. Une enquête a été ouverte et le père des enfants qui était absent au moment du drame est au chevet du seul enfant rescapé.

Rachèle KANOU

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