L’homme n’a pas supporté que sa compagne mette fin à leur histoire. Il a donc usé de violence sexuelle comme sanction à l’endroit de cette dernière.
L’horrible récit est celui de Carlette, agent communal à Douala 5ème au Cameroun.
Carlette a vécu pendant 2 ans avec son compagnon et collègue Massoma, un homme dont la violence n’était pas camouflée. « Des bastonnades à répétition pour un Oui ou un Non. », déclare-t-elle.
D’ailleurs l’épisode qui met le feu aux poudres est celui d’Octobre 2018, où l’homme l’a copieusement battue au point où elle a failli perdre son œil gauche. Elle sera admise d’urgence à l’hôpital, l’homme ne daignera pas y mettre pied. Carlette décide donc de stopper cet enfer et demande à Massoma qui vivait chez elle de s’en aller. Il lui répondra qu’il n’ira nulle part. Lasse d’attendre que Massoma s’en aille, Carlette emballe les effets de son ex copain dans un sac et le met dans un coin de la maison.
C’est donc le déclic de la fin d’une histoire mal entamée. Il commence à la suivre partout, l’appeler avec des numéros masqués, en prenant le soin de souligner « qu’il ne veut pas me voir avec un autre homme, que s’il me voit avec un autre homme, il va me montrer », précise-t-elle. Avec ce harcèlement, aucune voie de réconciliation possible.
L’homme arrive chez Carlette le 14 Février 2019 aux environs de 15H 47mn, impose à la jeune femme d’entretenir des rapports sexuels avec lui, ce qu’elle refuse, puis il la bastonne et la viole en présence de son fils de 07 ans. L’enfant traumatisé hurle dans tous les sens, appelant au secours.
Depuis lors, Carlette a déposé une plainte contre son bourreau à la Cobrigade d’Akwa-Nord à Douala. Massoma interpellé a été relâché mais n’arrête de la narguer sur le lieu de service et de lui rappeler qu’il ne la laissera pas vivre sans lui. Carlette fait l’objet des railleries du violeur et de ses amis, insultes, bousculades et tous types d’attaques physiques et verbales.
Joint au téléphone, Massoma a répondu à notre rédaction qu’il n’a rien à nous dire, et surtout que nous ne l’appelions « plus jamais pour cette histoire. ».