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VIOLENCE CONJUGALE : UN COUPLE EN INSTANCE DE DIVORCE DIT CHACUN CRAINDRE POUR SA VIE

Sieur Ebene et son épouse Laurence Seumo ont trois enfants et vivent séparément depuis bientôt un an, l’homme a récemment engagé une procédure de divorce.

L’affaire est pendante devant le tribunal de grande instance du Mfoundi à Yaoundé, leur ville de résidence. Ils disent recevoir des menaces de mort l’un de l’autre.

Ils sont en couple depuis plus de 10 ans et cela ne fait que 5 ans qu’ils se sont officiellement mariés sous le régime monogamie et communauté des biens. Le foyer bas de l’aile depuis plusieurs mois suites aux récurrentes mésententes dans la maison. Les deux sont en séparation, les enfants vivent chez les parents de l’homme.

Les faits

La pomme de discorde; Laurence accuse son époux d’infidélité et de multiples violences physiques et morales. Selon un récit du frère de Laurence, l’homme se fait passer pour un innocent et prive cette dame de voir ses enfants.

«Au fil du temps elle s’efforçait de garder le silence et y restait pour l’amour de ses 4 enfants. Mais lorsque cette dernière a reçu un coup fatal (le mari l’avait frappée à la tête avec une barre de fer qui l’a conduite à l’hôpital dans un coma), elle en a fait part à la famille et aux services sociaux. Après convocation de ce dernier, il a promis ne plus mettre la main sur elle. Mais il a continué encore et encore et montant tout un tas de scénarios pour se faire passer pour l’innocent et roué de coups sanglants sa femme. Il la présentait comme méprisante et désobéissante»,

affirme le frère de Laurence.

L’homme dit ne pas se reconnaitre dans ces accusations. Nous l’avons eu au téléphone. Selon lui, il n’a jamais blessé expressément cette femme et il ne s’agit plus que d’un «désespoir de cause».

«Nous avons eu une altercation à cause des multiples réunions où elle partait et revenait tard dans la nuit et des cas de désobéissance. Je l’ai bousculée elle s’est blessée en tapant le front sur la porte. Deux ans après, pour un autre problème, elle m’a amené aux services sociaux. Après l’entente le service social nous a proposé une thérapie de couple, qu’elle a refusé de suivre»,

soutient l’homme.

Le récent cas de violence date du 20 décembre

Laurence aurait été tabassée pour la énième fois alors qu’elle voulait rendre visite à ses enfants. Les deux sont en instance de divorce, une procédure engagée par Sieur Ebene. D’après le frère de la dame, son beau a usé de ses moyens pour retourner le tort contre sa sœur et serait allé jusqu’à lui promettre la mort.

«Il a usé de toutes les manœuvres pour ternir l’image de sa femme devant les juridictions compétentes jusqu’à lui promettre la mort. Cette dernière n’aspirant qu’aux biens et à l’éducation de ses 4 petits enfants âgés respectivement de 12 ans, 9ans, 7ans et 4 ans. Elle s’est rendue hier lundi 20 décembre 2021 chez elle parce que le mari a confisqué, ce dernier l’a massacrée et rouée de coups, lui interdisant d’entrer à la maison sous les encouragements  de la belle famille»,

raconte le frère de Laurence.

Une thèse que l’homme réfute. Il fait savoir qu’elle a sollicité lors de la dernière audience du 16 décembre, prendre les enfants pour passer les fêtes. Chose qui lui a été accordée mais sans faire une semaine, elle les ramène chez l’homme disant qu’elle retourne dans son foyer et ce dernier va lui refuser l’accès à son domicile. Car pour lui, l’affaire est en justice et toute probable réconciliation ne pourra se faire que devant la barre.

« Elle a pris les enfants et le 20 décembre, elle vient chez moi avec eux. Je fais entrer mes enfants et lui demande de rester hors du portail. Elle me répond qu’elle revient comme ça dans son foyer. Or devant les juges, elle a dit qu’on ne pouvait plus se réconcilier. Devant les enfants, on se tiraillait et puis choqué par le regard des enfants j’ai appelé à la brigade et ils sont venus trouver un terrain d’entente. Les enfants sont entrés et elle est restée au portail. Elle escalade, puisqu’elle est assez violente. Pris de panique j’appelle ma famille, des qu’elle les voit venir, elle ressort. Pour épargner mes enfants de ce scandale, j’ai demandé à ma maman de les ramener chez elle. Le soir, elle a escaladé la barrière pour dormir à la véranda.  Je suis quand même surpris d’apprendre que je l’ai tapée. Je ne peux pas la remettre chez moi tant que le verdict final n’est pas tombé»

L’homme qui dit craindre pour sa vie, estime que l’intention de la dame était de gagner ses biens.

«Ce qui se passe maintenant c’est le désespoir de cause.  Je l’ai prise dans la rue, elle n’a pas un niveau d’étude. Elle m’a fait les enfants et je l’ai épousée. Le terrain sur lequel on construit, je l’ai acheté avant de me marier, elle n’a pas contribué pour la construction. Dans sa tête, elle se dit que comme nous sommes mariés sous la communauté des biens, elle va gagner ma maison, avoir la garde des enfants et une pension alimentaire, mais devant la justice elle est en train de constater qu’elle sera perdante».

Une version des faits que refute les proches de Laurence. L’affaire reste donc pendante devant les juridictions. La prochaine audience aura lieu en ce mois janvier et les enfants sont dans la famille de l’homme.

Rachèle KANOU

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1 Comment

  1. WET. Williams

    En lisant entre les lignes ,con comprendrait que l homme veux ses enfants et le reste du patrimoine familiale pour lui seul, et que la «  » loi lui donnerait cette garantie » »!!
    Cette phrase a elle seule prouverait degage toute les intentions egoïstes et avards du mati.
    Meme dans 1 concubinage primaire les biens se partagent.
    Nb: vous aviez le terrain avent le mariage, au moment de signer aviez vous exclu ce patrinoine, tout en sachant que tout le reste vous aviez fait a 2 et sous le 1pour tous tous pour 1! Ou alors le nectar a cette epoque etait aussi bin que le miel du desert d orient!!

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