Il cherchait à prendre de force l’argent que la dame a épargné en faisant son petit commerce pendant les fêtes.
La nommée Jeannine est retournée en famille avec des pleurs, disant en avoir marre du comportement de son mari. Ce dernier serait coutumier des faits.
Main enflée, les traces des dents sur la face dorsale et palmaire de sa main gauche, le sang ne cessait de couler. L’époux dans sa brutalité a également déchiré les sous-vêtements de la jeune dame, alors qu’elle tentait d’y dissimuler son argent, de peur que ce dernier ne le prenne comme il en a l’habitude.
La scène s’est déroulée le samedi 02 janvier au quartier Bépanda dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala.
Le nommé Hugues aurait surtout profité d’une sortie de Jeannine sans son consentement pour créer une atmosphère tendue, afin de s’accaparer de la somme 60 000 f que sa femme a gagné pendant les fêtes. Elle vendait les guirlandes durant cette période.
Ne trouvant donc pas l’argent, le mari lui interdit de se rendre dans sa famille. En effet, la dame y allait pour aider sa maman, mais l’époux a prétexté que sa propre mère est souffrante et ne peut rester seule dans le domicile conjugal. La jeune femme n’a pas rechigné, mais au courant de la journée, elle a filé en cachette. Malheureusement à son retour, son mari était déjà à la maison.
«Il m’a demandé de ne pas sortir parce que sa mère est malade. Mais je devais aider la mienne à faire le déménagement. Quand il est parti par derrière j’ai bien pris soin de sa mère. Au moment où elle s’est endormie je suis allée aider ma mère. Et quand je revenais, il était déjà là. Je suis allée dans la chambre, il m’a suivie et je n’ai pas su. Je voulais garder mon argent, il a vu, il s’est précipité pour arracher, j’ai mis dans mon soutien. Il a tout découpé pour retirer », raconte Jeannine.
La jeune femme d’une vingtaine d’années et mère d’un enfant, fait face à ce genre de violence de la part de son mari au quotidien. Cela fait moins d’un mois que cette dernière a reçu des coups violents à son œil gauche, toujours pour une affaire d’argent.
Depuis dimanche matin, elle est en famille et dit ne plus rejoindre le foyer conjugal à cause de cette violence physique et morale qu’elle subit au quotidien.
Rachèle KANOU