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VIOLENCE SUR LES FEMMES À DOUALA: 6 MALFRATS INTERPELLÉS POUR AVOIR VIOLÉ UNE FEMME AVANT DE LA DÉPOSSÉDER DE SES BIENS

Spécialistes dans le cambriolage et le braquage à main armée, leur récente victime est  une jeune femme de 29 ans.

Elle avait été agressée, brutalisée,  violée et dépossédée  de son  véhicule  et tout ce qu’il contenait,  par un gang de malfrat, le 21 novembre dernier. Ils l’ont prise à l’entrée de chez elle, l’ont amenée dans une  broussaille non  loin de là et l’ont violée.

Nous sommes  au quartier Logbessou  dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala. «Ils m’ont arrêtée, m’ont trimbalée et m’ont menacée avec une arme à feu. Ils m’ont mise à genoux et m’ont demandé de leur donner de l’argent. C’est le plus petit qui a mis les idées dans la tête des autres, il était en fait le plus méchant. Ils m’ont demandé avec qui je vivais je leur ai cité tous les membres de ma famille. Et c’est toujours ce petit qui a dit : si tu penses que tu es plus maligne, on va te violer», raconte la jeune femme abusée sexuellement par 6 hommes.

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Malgré les supplications et les pleurs de cette dernière, ces hommes sans foi ni loi,  étaient décidé à  lui imposer cette marque indélébile.  Torturée, tabassée  et violée à tour de rôle, c’est tout ce que garde encore cette  femme, de ce fameux 21 novembre, alors qu’elle venait de recevoir des cadeaux pour son anniversaire. «J’ai supplié, ils ne m’ont pas écoutée, ils m’ont amenée au champ, m’ont tapée sur la plante des pieds. L’autre a tourné la machette, m’a donné un coup sur la tête et j’ai eu l’hémorragie à l’instant.  C’est en ce moment que le plus grand  a commencé à me violer avec la machette sur le cou et m’a dit de ne pas crier, sinon  il me tue. L’autre est venu se placer à côté de moi avec une arme à feu.  Ils m’ont interdite de crier, de pleurer,  je ne pouvais faire  quoi que ce soit», raconte désespérément la jeune dame.

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La douleur mélangée à la peur, elle tente de pleurer, mais est stoppée sur le champ par l’un d’entre eux qui essaye de l’étrangler avant d’être empêché par un autre. «Il venait me tuer. C’est comme ça que le plus petit qui est le plus méchant a pris  un temps inouïe sur moi».  Lorsqu’ils ont fini de commettre leur forfait, ils ont emporté la voiture de la victime ainsi que son contenu.

C’est alors qu’elle va porter plainte le lendemain.  Et ces présumés malfrats  vont  être  arrêtés, 12 jours après cette agression, à la suite d’une enquête menée par les éléments  du groupement mobile d’intervention numéro 2  du littoral. Ils ont été présentés à la presse, ce mercredi, 9 décembre.

Rachèle KANOU

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