Raissa Kengne n’a pas pu obtenir la liberté sous caution devant le juge ce mardi 23 août 2022.

La dame de 34 ans a comparu devant le tribunal, accusée d’avoir agressé trois personnes avec une arme à feu et d’en avoir tué deux, elle est condamnée à rester en détention.

A rappeler que la première attaque a eu lieu dans un complexe de luxe que loue Raissa Kengne et la seconde fusillade s’est déroulée dans un immeuble de bureaux, à quelques pas de sa maison.

Les victimes de cette fusillade sont Michael Shinners, 60 ans, le  gérant d’immeuble dans le complexe de luxe où vit la suspecte, est mort sur les lieux, tandis que Wesley Freeman, 41 ans, ancien collègue de dame Kengne est décédé à l’hôpital.

Pour l’instant les motifs de cette fusillade restent inconnus, mais elle a déclaré sur son compte Linkedin être victime de persécution.

La suspecte,  semble avoir intenté une action en justice contre son ancien employeur et d’autres parties au mois de mai. Dans une plainte de 407 pages, Raissa Djuissi Kengne accuse son ancien employeur  de conspirer avec la société de gestion d’immeubles, ses voisins et ses anciens avocats afin de se venger d’elle à cause des fraudes  qu’elle aurait détectées.

Selon Fox News, après l’ouverture du feu sur trois personnes, la suspecte s’est rendue chez Michael Sullivan, l’un de ses anciens avocats. Le spécialiste des cas de lanceurs d’alerte avait été contacté par dame Kengne, pour un procès contre le cabinet comptable où elle travaillait. L’affaire entamée en juin 2021, a été interrompue quelques mois plus tard parce qu’il n’y avait pas « suffisamment de preuve », selon le cabinet d’avocat Finch McCranie d’Atlanta. Sullivan a donc dit à Kengne qu’il « ne pouvait plus la représenter ».

Après la fusillade, Raissa Kegne est allée  sonner chez son ex avocat et lorsque personne n’a répondu, elle s’est rendue à l’aéroport, où elle a été arrêtée, selon la police.

Chantal Mveng