www.griote.tv

ALERTE : APPEL A L’AIDE D’UNE ENFANT DONT LES PARENTS SONT ATTEINTS DU CORONAVIRUS

Alvine a lancé un SOS, la jeune enfant voit l’état de santé de ses parents se dégrader.

N’ayant pas trouvé de la place dans un hôpital, Jean Martin Oyono et son épouse se sont confinés dans une chambre d’hôtel de la ville de Douala. Pour l’heure, le couple prend quelques potions traditionnelles pour se soulager.

Tout a commencé par le chef de famille. Jusqu’à vendredi dernier, c’est sa femme qui lui apportait à manger tous les matins.
«On lui a prescrit certains médicaments lui demandant d’aller se battre à la traditionnelle et d’appeler le 1510 en cas d’urgence. Depuis on appelle mais personne n’est venu. Mon papa va mourir». C’est le cri d’alerte d’une enfant de 14 ans.

Testé positif au coronavirus le 9 avril dernier, le malade âgé de 57 ans a juste reçu quelques médicaments et a été renvoyé au quartier par manque de salle d’hospitalisation. Pourtant, il présente déjà des symptômes graves selon Alvine, sa fille. «Il a fait le test à l’hôpital Jamot et à Laquintinie, les résultats ont révélé qu’il était positif, mais au lieu de le mettre en soins intensifs parce qu’il ne se sentait plus bien, la respiration se coupait au fur et à mesure, on lui a dit que tous les hôpitaux sont pleins, qu’ils ne peuvent rien faire pour nous, il a même proposé de l’argent pour avoir de la place à l’hôpital, mais rien, toutes les salles sont occupées», témoigne le fille du malade.

www.griote.tv

Conscient de la propagation rapide de cette maladie, Jean Martin Oyono s’est mis en quarantaine dans une chambre d’hôtel pour ne pas contaminer les autres. Depuis lors, il attend. «Mon papa va mal, il a des problèmes cardiaques, il n’a reçu aucun soin, il ne consomme pas la chloroquine qu’on lui avait donné, seule ma mère allait lui donner à manger à l’hôtel. Lorsqu’elle arrivait devant sa chambre elle déposait la nourriture et puis elle s’en allait. On cherche déjà comment faire pour l’amener au village si on peut le soigner à l’indigène».

La famille est dans la détresse, la psychose monte. Aucune mesure n’a été prise pour protéger les autres membres du clan familial, la vie suit son cours au péril du voisinage. «Ils ne sont même pas venus nous prélever parce que nous étions toujours en contact avec notre papa avant que sa maladie ne s’aggrave, moi-même j’ai peur», argue la jeune fille.

En dehors de son papa 57 ans, nous apprenons également que sa maman 45 a été testée positive il y a quelques jours. Alvine nous révèle qu’il y a une autre femme toujours de son quartier qui a été testée positive au coronavirus, mais renvoyée au quartier par manque d’espace dans les hôpitaux de la ville.

Elle demande de l’aide. Le contact de son frère ainé : 652 85 95 77

Rachèle KANOU

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!
Top