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ALERTE SANTE : UN NOURRISSON TUE PAR LA VARIOLE DU SINGE

C’est un cas de décès enregistré dans le district de santé d’Ayos, le 7 janvier dernier.

Selon les spécialistes de la santé, les enfants sont les plus vulnérables à la variole du singe. La maladie est causée par un virus (Monkeypox Virus) qui se transmet à l’humain par les animaux via un contact direct (sécrétion respiratoire, salivaire, exsudat de plaie) ou indirect (litière contaminée) et interpersonnelle. Elle se manifeste par la fièvre, une éruption cutanée pustuleuse généralisée, une adénopathie et des difficultés respiratoires.
Ainsi, les autorités ont déclenché une veille sanitaire dans plusieurs localités, particulièrement à Nguelemendouka, Messamena, et Abong-mbang.

Dans un communiqué rendu public le 13 janvier 2020, le délégué régional de la santé publique de l’Est Dr Anicet Désiré Mintop a instruit aux chefs de districts de santé, et à l’ensemble du personnel de la santé une vigilance accrue et la transmission d’un rapport journalier pendant la période de veille sanitaire.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, cette maladie rare encore appelée monkey pox, très contagieuse, et transmise à l’Homme par des primates et des rongeurs ou une autre personne infectée, est encore enregistrée dans plusieurs pays africains.

www.griote.tvCartographie variole du singe en Afrique 1970-1986

En 2018 au Cameroun, l’OMS a rapporté 16 cas suspectés dans 5 régions, dont le Nord-ouest, le Sud-ouest, le Centre, l’l’Est, et l’Extrême-Nord. Et en Mai 2019, les cas de variole du singe ont été signalés dans les régions anglophones du Cameroun par le ministère de la santé publique.
Au Nigeria depuis 2016, on a enregistré 228 cas donc 89 confirmés et 6 décès entre septembre 2017 et février 2018.
En République centrafricaine, en date du 3 mars 2019, 34 cas ont été notifiés dont 2 décès.
En RDC, depuis le début de l’épidémie en 1970, 824 cas ont été enregistrés dont 12 morts.

www.griote.tvFiche d’information

D’après les chiffres de l’OMS, la variole du singe sévit dans le centre de l’Afrique tropical et 1 à 10% des malades en meurent. Selon des spécialistes, il n’existe pas encore de médicament spécifique et le traitement est symptomatique.

Rachèle KANOU

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