C’est le sens à donner à l’atelier de formation des femmes candidates et leaders sur le processus électoral, la loi électorale, le leadership transformatif, l’apprentissage par les pairs pour les aspirantes, la prise de parole et l’engagement.

Le constat du déficit de la représentation des femmes dans le cercle de décision et leur quasi absence dans les exécutifs électoraux doit être corrigé.

Cette sous représentativité se matérialise par des chiffres dont l’éloquence interpelle, à savoir: aucun délégué du gouvernement de sexe féminin, 8% de femmes maires, 26 % au sénat et 31,11 % à l’assemblée nationale.

La réticence de la gent féminine provient souvent de divers facteurs, railleries, intimidations, carence financière et absence médiatique entre autres.

Or le but visé par l’engagement et l’implication des femmes en politique au Cameroun est de 50 % de présence féminine dans les instances électorales tel que recommandé par l’union Africaine. Car les femmes dans la sphère de décision est une garantie de bonne gestion et de gouvernance locale efficiente.

Les prochaines échéances électorales donnent donc l’occasion aux femmes de s’engager pour une meilleure représentativité sur la scène politique.

L’atelier de deux jours est organisé par le ministère de la promotion de la femme et de la famille, en partenariat avec l’Organisation Internationale de la francophonie et  ONU-FEMMES.

Clarence YONGO