Ces images horribles circulent sur la toile depuis ce matin et suscitent de la colère.

Il s’agit d’Ayafor Florence, gardienne à la prison centrale de Bamenda. Des images de son corps décapité et mutilé à divers endroits ont provoqué la réaction des femmes. « Nous refusons d’être utilisées comme arme de guerre » a déclaré une activiste des droits des femmes. «Les femmes subissent les conflits et il faut que ça s’arrête», publie une autre.

En effet, la victime revenait des obsèques d’un proche hier, lorsqu’elle a été kidnappée par des groupes armés à Pinyin dans le Nord-Ouest. Ce matin les différentes parties disséquées de son corps ont été publiées.

Cette horreur vient rappeler les mots de mama Annie de la mission de solidarité initiée par WILPF Cameroon pour qui « La guerre commence dans la tête des hommes et se termine dans le cœur des femmes ». Ces femmes qui pour la majorité sont les premières victimes des conflits.

Depuis le début de la crise anglophone, c’est la toute première femme dont l’effroyable image de ce qui reste de son corps crée une indignation générale.

Chantal Mveng