Le procureur avait pourtant requis la perpétuité pour le criminel, mais le tribunal lui a trouvé des circonstances attenuantes.
La cour d’appel de Nairobi libère de prison un homme qui a tué sa femme après l’avoir surpris en flagrant délit d’adultère il y a 8 ans, les proches de la victimes sont contrariés.
« Il était tellement furieux qu’il les a attaqués tous les deux et a fini par poignarder la victime » statuent les juges Agnes Murgor, Sankale Ole et Gachoka Mwaniki à la Cour d’appel de Nairobi, révèle Tuko.co.ke.
Pour ces derniers la colère qui avait envahi Pharris Mbuthia en 2013 lorsqu’il avait surpris sa femme entretenant des relations sexuelles avec leur bailleur, était incontrôlable et à l’origine du drame qu’il n’avait pas prémédité. L’homme avait appelé son épouse au téléphone à plusieurs reprises sans succès, avant de la retrouver nue dans le lit du bailleur.
Le couple avait programmé un déménagement et l’epoux est allé charger son téléphone chez le bailleur, sachant qu’il avait appelé en vain sa femme. Chez le bailleur, la porte de la chambre était entrouverte, il a ainsi vu son épouse nue sur le lit. S’attaquant au bailleur l’épouse s’est interposée.
Ledit bailleur avait pu s’enfuir dans la bagarre que le mari cocufié avait engagé, mais la femme avait fini par être mortellement poignardée. Après avoir pris conscience des dégâts, le mari s’était rendu à la police.
Le procureur avait demandé la perpétuité, mais l’homme a été libéré après que la Cour d’appel ne détermine qu’il avait tué son épouse suite à un choc extrême. « Nous sommes d’accord avec l’avocat de l’appelant selon lequel, dans ces circonstances, l’accusation n’a pas établi l’intention coupable, en vertu de l’article 206 du Code pénal, pour qu’une condamnation pour meurtre soit obtenue », ont statué les juges.
Les proches de la victime et l’accusation sont offusqués par la décision du trio de juge.
Chanelle NDENGBE