La Banque de développement des États de l’Afrique centrale en abrégé BDEAC a lancé la mobilisation de 100 milliards de fcfa par emprunt obligataire sur le marché financier de la CEMAC
Il s’agit de la matérialisation d’un pan du plan de stratégie 2017-2022, de la BDEAC. Il vise à organiser un programme des titres de créance sur le marché financier régional de l’Afrique centrale. Le budget s’élève à trois cent milliards de FCFA sur 3 ans, soit 100 milliards par année à compter de 2020. Et les intérêts se payeront par an dès le premier anniversaire de l’emprunt.
C’est une opération ouverte à toute personne physique ou morale résidente ou non de la CEMAC. Les femmes sont donc appelées à s’y intéresser. Ainsi, les investisseurs, les entreprises ou citoyen quelconque, sont appelés par la Banque à souscrire à cet emprunt par appel public à l’épargne au taux d’intérêt de 5,45% pour une durée de 7 ans.
Les obligations émises par la BDEAC portent intérêt au taux fixe de 5.45% Net sur la durée de l’emprunt qui est de 7 ans, pour une émission de 100 000 000 000 (cent milliards) FCFA à raison de 10 000 (dix mille) la valeur nominale d’un titre. Le minimum des souscriptions s’élève à 15 obligations.
Dans l’optique de rassurer les souscripteurs, Fortunato Ofa Mbo Nchama soutient que « la BDEAC se réserve le droit de racheter ses titres à compter de la fin de la période de différé selon les conditions du marché. Ces rachats seront sans conséquence pour un souscripteur qui désirerait conserver ses titres jusqu’à l’échéance normale, et n’auront aucune incidence sur le calendrier d’amortissement initial », rassure-t-il.
De grandes perspectives
La BDEAC 5,45% Net 2020-2027, vise à élargir la base des investisseurs afin d’accroître de manière considérable les moyens de financement disponibles en monnaie locale ; orienter les ressources de la zone, les plus adaptées vers la couverture des besoins financiers du système productif, créateur d’emplois et de richesses dans la sous-région et même concilier les populations de la CEMAC avec l’économie.
Au nombre des secteurs qui seront impactés figurent l’éducation, les services et le tourisme, l’agro-industrie, de l’agro-pastoral, la finance, la santé, le transport, l’énergie, les télécommunications, l’eau et l’assainissement.
Selon Fortunato OFA MBO NCHAMA, Président de la Banque, la période de souscription est prévue du 21 au 29 décembre 2020. Il précise qu’ «elle peut être prorogée ou réduite après avis de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF)».
L’opération est entretenue par le Consortium de sociétés de bourse, cochefs de file Afriland Bourse & Investissement, Upline Securities Central Africa et Société Générale Capital Securities Central Africa, dûment agréées par la COSUMAF et ayant reçu mandat de la BDEAC le 02 décembre 2020.
Rachèle KANOU
Bonne initiative mais les dates de souscription sont trop brusques .
Le communiqué n’est pas largement diffusé.