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FÊTES DE FIN D’ANNÉE: L’AMBIANCE D’UNE JOURNÉE AU MARCHÉ CENTRAL DE DOUALA

La veille des fêtes se fait ressentir dans le secteur des vêtements.

Le marché central grouille de monde. Des femmes rurales, citadines et  jeunes  filles bayam sellam, se marchent presque dessus pour proposer leurs marchandises.

Dès les premières lueurs de l’aube,  les femmes pour d’aucunes grossistes et d’autres  revendeuses se bousculent pour s’installer ou s’approvisionner. En l’espace d’une vingtaine de minutes, la mise en place est effective et le marché est lancé.

Nous  sommes le  jeudi  17 décembre, jour du «marché noir», au marché central de douala.  Face au Lycée Bilingue de New-Bell, dans le 2e arrondissement de Douala, sur des étals à même le sol, sont  disposés  des petites chemises, des  robes, t-shirts ainsi que des pantalons et bien d’autres articles pour enfants.

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Communément appelés «tacleuses», ces femmes et jeunes filles se baladent avec leurs marchandises sur la tête ou dans des sacs à dos. Elles  présentent  leurs  articles accrochés sur des cintres aux  passants.

La politique commerciale va de soi. Certaines arborent les tenues qu’elles vendent pour des raisons de marketing, nous expliquent-elles

«Je mets mes vêtements sur moi-même, je suis un peu mon propre mannequin. Il  y a certains clients qui apprécient mieux l’habit sur le corps. Vous allez voir qu’il y a des gens qui exigent aussi que si tu ne le portes pas sur toi, il n’achète pas»,  nous explique une jeune étudiante, commerçante au marché pour cette période de fête.

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Embouteillage et pickpocket

Faut-il le relever, cette forte affluence observée dans les marchés en période de fête attire les voleurs. Les femmes au marché se sentent en  insécurité et redoublent de vigilance.

«Nous sortons très tôt le  matin pour tacler, il y a parfois des cas d’agression, des faux billets qu’on nous donne en pleine journée. Trop d’embouteillage en ce moment, si tu n’es  pas vigilant on vole même tes habits», se plaint dame Rita, venue «se chercher», selon elle, au marché central de Douala.

Cette vendeuse d’habits  se dit également satisfaite des bénéfices qu’elle réalise en cette période, environ 5000f qu’elle gagne par jour. Elle arrive tôt le matin et repart en début d’après-midi, ce qui lui permet  largement de s’occuper de sa petite famille, loin des contraintes liées aux autres emplois.

Malgré la covid-19, les préparatifs de noël et du nouvel an vont bon train dans ce marché de la capitale économique, les mesures barrières contre la pandémie  ne sont pas du tout observées et les vendeurs d’habits ainsi que la clientèle, ne semblent pas s’en inquiéter.

Alimatou R (stagiaire)

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