Dans une publication, Brenda Biya dit ne parfois pas en revenir d’être la fille « d’un PRÉSIDENT».
Elle s’est exprimée sur sa page Facebook en quelques mots. «Parfois ça me wanda ouesh je suis la fille d’un PRÉSIDENT !», avant de rajouter «Je suis habituée mais parfois je m’assois, je réfléchis à ça et ça me wanda.. ».
Une publication longuement commentée avec 13 987 émoticônes entre «like», «dislike» et autres réactions, puis les commentaires, 3469 en tout.
Parmi ces nombreux commentaires, il y a ceux qui ne manquent pas de rappeler des messages à transmettre à Paul Biya, son père. « Il faut dire à ton père qu’Eneo exagère déjà », dit AC. « Ma CNI est sortie dis merci à ton père et dis-lui aussi que les bailleurs augmentent le loyer pardon il doit voir ça », commente WS. « Dis au pater que depuis je l’appelle il ne prend pas le téléphone…trop de familiarité engendre le mépris. », plaisante MC.
Certains commentaires disent être surpris de sa surprise «Nous ça nous wanda aussi il y a ceux qui sont venus au monde et ceux qui sont simplement nés», selon NGT. « Ton wanda me wanda, ouesh, parfois on te voit dans certains dégagements, on réfléchit et on wanda.», argue OHC. «Tu wanda alors que tu es dedans. C’est nous du nyama qui devons wanda quand le niveau change. Ne wanda plus stp», dit BA.
«Je Wanda» traduit l’étonnement. C’est une expression du camfranglais, argot camerounais à base de français et d’anglais.
Brenda Biya est une habituée des réseaux sociaux et fait parfois usage de l’argot local. Elle y poste ses humeurs, mécontentements et avis. D’ailleurs dans une publication précédente, elle invitait les femmes camerounaises à cultiver «plus de GIRL POWER», (pouvoir féminin).
Chantal Mveng