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BUEA : UNE JOURNALISTE PASSÉE À TABAC AU STADE MOLYKO

L’information sur cet acte de violence est contenue dans un communiqué publié par les responsables du journal en ligne kick442.

Le média spécialisé dans le traitement de l’information sportive fait savoir que Eyong Macdella, l’une de ses journalistes a été physiquement agressée, le mercredi  18 mai 2022, par des officiels du match opposant Bamboutos de Mbouda à Newstar de Douala au stade Molyko de Buéa.

Selon la note d’information, Eyong Macdella vaquait paisiblement à sa mission de reporter quand elle a été sauvagement agressée par un élément de la sécurité publique et le directeur du stade M. Njonje Mbua. Des témoins affirment que les bourreaux de la journaliste ont essayé de la faire sortir du stade de façon musclée en estimant qu’elle y était entrée de façon frauduleuse. Un soupçon balayé du revers de la main par la journaliste qui  raconte:

« J’ai quitté Mutengene pour venir couvrir cette rencontre. Malheureusement, j’ai oublié mon badge à la maison. Ayant une photo de ce badge dans mon téléphone, je l’ai présentée à un élément de la sécurité qui m’a laissée passer.  J’ai juste entendu un autre homme me demander de revenir, il m’a ensuite empêchée d’entrer et le plus surprenant est que je ne savais pas qu’il était le directeur du stade ».

L’altercation aurait surgi dans ce cafouillage. Suite à cette malheureuse agression, Eyong Macdella est dans un état nécessitant des soins de santé, toujours selon le média qui l’emploi. Une version soutenue par l’association camerounaise des journalistes d’expression anglaise (CAMASEJ).

Notons que la journaliste est un visage connu des officiels des compétitions majeures de football au Cameroun dont elle assure la couverture depuis trois ans, il est donc difficile de croire à un simple incident.

Cette énième agression d’une femme de média dans une situation de collecte de l’information est dénoncée par la corporation qui le rappelle «LE JOURNALISME N’EST PAS UN CRIME». La situation est bien connue par l’équipe de Griote. D’ailleurs on se souvient qu’en 2015, une jeune journaliste avait été déshabillée à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala,  alors qu’elle travaillait sur un sujet qui peut sembler banal ; «Le ratio nombre de bébés prématurés nombre de couveuses dans les hôpitaux».  Une atteindre grave à la liberté de la presse qui avait été décriée par toute la corporation.

 John Matou

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